La radio communautaire Lwemba, sur le territoire de Mambasa, a annoncé ce lundi qu'elle allait cesser d'émettre. En cause : les menaces qui planent sur les journalistes engagés dans la lutte contre la maladie Ebola. Le 2 novembre dernier, l'un des animateurs de la radio, Papy Mahamba, était assassiné chez lui par un groupe assimilé à la milice des Maï Maï. Son épouse était blessée et sa maison incendiée par les mêmes agresseurs. Le directeur de la radio indique également avoir échappé à deux tentatives d'enlèvement.
Pour Franklin Yakani, administrateur par intérim de Mambasa, la milice s'en prend à tous les acteurs dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola. « La radio est le canal qu’on utilise pour sensibiliser la population [à l’épidémie], étant donné qu’il y a un groupe de gens qui nient l’existence de la maladie, a-t-il rappelé à RFI. Aujourd’hui, il y a trois cibles. Nous avons les radios, nous avons aussi les chefs coutumiers, qui contribuent à sensibiliser la population, et les personnels des ONG internationales, nationales ou locales. »
Depuis septembre, plusieurs radios du territoire de Mambasa ont décidé d'interrompre la diffusion des programmes sur la lutte contre la maladie à virus Ebola en raison de l'hostilité d'une frange importante de la population, selon une organisation de défense de la presse, OLPA.
Pour Franklin Yakani, administrateur par intérim de Mambasa, la milice s'en prend à tous les acteurs dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola. « La radio est le canal qu’on utilise pour sensibiliser la population [à l’épidémie], étant donné qu’il y a un groupe de gens qui nient l’existence de la maladie, a-t-il rappelé à RFI. Aujourd’hui, il y a trois cibles. Nous avons les radios, nous avons aussi les chefs coutumiers, qui contribuent à sensibiliser la population, et les personnels des ONG internationales, nationales ou locales. »
Depuis septembre, plusieurs radios du territoire de Mambasa ont décidé d'interrompre la diffusion des programmes sur la lutte contre la maladie à virus Ebola en raison de l'hostilité d'une frange importante de la population, selon une organisation de défense de la presse, OLPA.