A l’extérieur du CHU de Yopougon, six grandes tentes blanches ont été dressées. Si elles sont vides pour l'instant, elles sont sont prêtes à accueillir d’éventuels cas suspects ou avérés d’Ebola. Jusqu’à vingt-deux personnes pourraient y être traitées.
Les médecins et infirmiers de l’hôpital sont présents, ce samedi 25 octobre, autour des barrières oranges qui délimitent le seul centre de traitement du virus de la capitale économique. C’est la ministre de la Santé, Raymonde Goudou Coffie, qui fait la visite. « Si d’aventure un cas survenait, nous pourrions être prêts », assure-t-elle.
A ses côtés, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale française venu annoncé le déblocage d’une aide à la Côte d’Ivoire : « La France a décidé de mobiliser 9 millions d’euros, tout de suite, parce que, en aidant la Côte d’Ivoire à se protéger, c’est la France et l’Europe qui se protègent. Je souhaite que l’ensemble des moyens financiers se mobilise très rapidement, c’est ce qu’a voulu faire la France. On n’est pas là pour promettre mais [pour]débloquer des fonds afin que l’action soit la plus rapide et la plus efficace possible. »
Ce vendredi 24 octobre, deux nouvelles personnes ont été suspectées d’être atteintes d’Ebola en Côte d’Ivoire. Ces voyageurs arrivaient de Guinée et ont été pris en charge dès l’aéroport. Quelques heures plus tard, les résultats du tests tombaient : négatifs.
La Côte d’Ivoire vient de rouvrir ses frontières aériennes avec le pays voisin. Elle s’estime désormais prête à combattre la maladie si jamais elle se déclarait sur son sol.