Pour combattre Ebola - le virus a fait plus de 15 000 morts sur le continent africain, depuis 1976 - il existe un vaccin, Ervebo, pré-qualifé par l'OMS, depuis 2019, et qui a déjà été utilisé en RDC et en Guinée, par exemple.
Le problème, c'est qu'il n'est pas efficace contre toutes les souches du virus et notamment contre celle appelée « Ebola-Soudan », responsable de l'épidémie qui touche l'Ouganda où douze personnes sont mortes, depuis fin janvier.
Deux traitements par anti-corps existent également, mais eux aussi ne marchent que sur la souche Ebola-Zaïre et, en plus, ils s'administrent par voie intraveineuse, c'est-à-dire qu'il faut les injecter dans la circulation sanguine.
Ce mode d'administration complexe auquel il faut ajouter des coûts qui restent élevés rendent ces traitements peu adaptés aux régions les plus pauvres, d'où l'intérêt de cette étude qui porte sur un traitement antiviral sous forme de comprimé à avaler.
Cet antiviral, c'est l'Obeldesivir (étude de Science Advances à lire ici en anglais), la forme orale d'un médicament, le Remdesivir, utilisé contre le Covid-19. Testé sur deux espèces de macaques infectés avec une forte dose du Makona - un variant d'Ebola-Zaïre - il a guéri 100 % des macaques rhésus, l'espèce la plus proche des humains, mais aussi déclenché la production d'anticorps pour combattre la maladie, ce qui pourrait permettre de l'utiliser sur les cas-contact pour briser les chaînes de transmission. Par conséquent, il pourrait s'agir là d’une avancée prometteuse, d'autant que ce médicament, plus facilement stockable et administrable, semble être efficace au-delà de la seule souche Zaïre. Des tests sont en cours sur le virus Marburg, cousin d'Ebola.
Le problème, c'est qu'il n'est pas efficace contre toutes les souches du virus et notamment contre celle appelée « Ebola-Soudan », responsable de l'épidémie qui touche l'Ouganda où douze personnes sont mortes, depuis fin janvier.
Deux traitements par anti-corps existent également, mais eux aussi ne marchent que sur la souche Ebola-Zaïre et, en plus, ils s'administrent par voie intraveineuse, c'est-à-dire qu'il faut les injecter dans la circulation sanguine.
Ce mode d'administration complexe auquel il faut ajouter des coûts qui restent élevés rendent ces traitements peu adaptés aux régions les plus pauvres, d'où l'intérêt de cette étude qui porte sur un traitement antiviral sous forme de comprimé à avaler.
Cet antiviral, c'est l'Obeldesivir (étude de Science Advances à lire ici en anglais), la forme orale d'un médicament, le Remdesivir, utilisé contre le Covid-19. Testé sur deux espèces de macaques infectés avec une forte dose du Makona - un variant d'Ebola-Zaïre - il a guéri 100 % des macaques rhésus, l'espèce la plus proche des humains, mais aussi déclenché la production d'anticorps pour combattre la maladie, ce qui pourrait permettre de l'utiliser sur les cas-contact pour briser les chaînes de transmission. Par conséquent, il pourrait s'agir là d’une avancée prometteuse, d'autant que ce médicament, plus facilement stockable et administrable, semble être efficace au-delà de la seule souche Zaïre. Des tests sont en cours sur le virus Marburg, cousin d'Ebola.
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