Elle avait été enlevée de force par ses parents alors qu'elle se trouvait à l'hôpital.
Il s'agit de la première résidente de Freetown à avoir testé positif pour le virus qui a tué 660 personnes dans trois Etats de l'Afrique de l'Ouest.Les stations de radio aux quatre coins du pays ont lancé un appel pour retrouver cette femme de 32 ans qui représente un "risque pour tous".
Un peu plus tôt, les autorités sanitaires nigérianes ont annoncé qu'un Libérien admis dans un hôpital de Lagos est décédé. Cet homme présentait des symptômes de la fièvre hémorragique.
Il n’y a pour le moment aucune confirmation que ce cas soit lié à Ebola.
L’épicentre de la maladie
Selon Marie-Christine Férir, coordinatrice d’urgence en charge de la réponse Ebola, le virus a continué son expansion en Sierra Leone.
En revanche, les chiffres se stabilisent en Guinée où des mesures ont été mises en place depuis quelque temps.
Marie-Christine Férir estime que bien qu’il y ait des possibilités que des cas isolés sortent de la zone « épicentre de la maladie », c’est-à-dire le triangle composé du sud de la Guinée, nord de la Sierra Leone et nord du Libéria, il ne faut pourtant pas paniquer.
Elle a ajouté qu’il y avait très peu de risque que le Nigéria devienne un nouvel épicentre.
Source : BBC Afrique