Dans un rapport publié lundi, Médecins sans frontières (MSF) fustige l'OMS, accusée d'avoir ignoré ses appels à l'aide et tardé à réagir. Lorsqu'elle décrète en août une "urgence de santé publique mondiale", "plus d'un millier de personnes étaient déjà mortes", déplore l'organisation non gouvernementale, accusant à demi-mot l'institution de Genève d'avoir réagi seulement "quand Ebola est devenue une menace pour la sécurité internationale".
"L'OMS aurait dû combattre le virus, pas MSF", résume Christopher Stokes, directeur général de l'ONG. Pour autant, Médecins sans frontières s'interroge aussi sur sa propre intervention dans les pays touchés (Liberia, Guinée et Sierra Leone).