"Nous avons besoin d'un équipement adéquat pour travailler et être mieux payés parce que nous risquons nos vies", a déclaré John Tugbeh, le porte-parole des grévistes de l'hôpital John Fitzgerald Kennedy à Monrovia.
Au Liberia, comme en Sierra Leone, le virus a tué des médecins de premier plan, privant ces pays de soignants expérimentés.Les infirmiers ne se remettront pas au travail tant qu'ils n'auront pas reçu "un équipement de protection individuelle", des combinaisons spécialement conçues pour empêcher la transmission des maladies infectieuses, a-t-il ajouté.
La pénurie ou la mauvaise utilisation des équipements de protection personnelle, la faiblesse des effectifs sont en cause, face à l’ampleur de la flambée.
La compassion qui pousse le personnel médical à travailler dans les services d’isolement plus longtemps que recommandé pour leur sécurité est aussi un facteur fondamental, selon l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé.
Près d'un dixième des décès dûs à Ebola se comptent parmi les personnels soignants.
Le service de chirurgie de l'hôpital JFK de Monrovia est le seul centre de référence en traumatologie au Liberia et un mouvement de grève suivi pourrait à long terme handicaper le pays dans sa lutte contre Ebola.
Le Liberia est le pays le plus touché par l'épidémie avec 694 morts sur 1.378 cas détectés.
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