Présent mardi à l'ancienne plage Anse Bernard, le géologue Ousmane Cissé, conseiller technique au ministère des Mines et de la Géologie a déclaré : "La nature a été clémente pour nous avertir". Il a prévenu les autorités d'une menace sismique qui pourrait survenir.
"La région du Cap-Vert est une zone assez faillée qui présente une géologie assez caractéristique du point de vue de la roche. Ces roches sont argileuses avec des limons qu'on appelle les limons de l'hôpital. Ces roches sont couvertes par une cuirasse latéritique qui peut construire des épaisseurs assez importantes pour cacher l'ensemble des mouvements du sous-sol", explique le technicien pour se faire comprendre, le danger dormant dans cette partie du Cap-Vert. Car selon lui, cet incident prouve que "cela fait l'objet d'une préoccupation. Du point de vue géologique, cet éboulement comporte des risques. Ces risques naturels sont liés à la lithologie, liés à la structuration de la géologie de la région du Cap vert".
Il prévient que "si nous ne prenons pas garde, nous allons faire face à des risques naturels qui sont associés. Les éboulements, les glissements de falaises sont courants. Tous ces risques naturels peuvent être associés à des phénomènes climatiques, à des venues d'eau, mais également du fait de l'homme".
Le journal "LES ÉCHOS" de ce 21 octobre 2020, informe que le géologue a donné les caractéristiques des roches qui longent cette partie de la capitale sénégalaise et qui sont visible sur toutes les cotés de Dakar, du Nord au Sud en passant par l'Est. "Vous rencontrerez aussi du basalte ou des intrusions volcaniques. Donc ces ensembles: argiles, sable, limon, cuirasse latéritique et roche volcanique amènent cette complexité. Les risques naturels sont nombreux dans cette zone. Et ce qui est observé tout à l'heure au niveau du muret n'est qu'un épiphénomène par rapport à tout ce qui peut se passer. Il est important que des dispositions importantes puissent être prises pour qu'on ait une meilleure cartographie des risques associés à la géologie de la corniche de Dakar", dit-il.
L'action humain mise en cause
Selon le géologue, c'est l'action humaine qui agresse la nature en permanence, particulièrement les bâtiments qui sortent de terre dans cette partie. Comme si aucune étude d'impact n'a pas été faite. "Ici, en lieu et place de la plage, les bâtiments poussent comme des champignons. Du point de vue géologique, le littoral souffre. Cette souffrance est du fait de l'être humain, de la nature elle-même. La nature sait apporter les équilibres nécessaires pour reconstituer. Mais c'est l'être humain qui dérange, qui perturbe par ses infrastructures, par son usage de la terre", affirme le géologue. Qui invite l'Etat à prendre toutes ses responsabilités pour défendre l'environnement en stoppant les constructions observées sur les corniches, qui agressent l'environnement et favorisent des accidents géologiques.
"La région du Cap-Vert est une zone assez faillée qui présente une géologie assez caractéristique du point de vue de la roche. Ces roches sont argileuses avec des limons qu'on appelle les limons de l'hôpital. Ces roches sont couvertes par une cuirasse latéritique qui peut construire des épaisseurs assez importantes pour cacher l'ensemble des mouvements du sous-sol", explique le technicien pour se faire comprendre, le danger dormant dans cette partie du Cap-Vert. Car selon lui, cet incident prouve que "cela fait l'objet d'une préoccupation. Du point de vue géologique, cet éboulement comporte des risques. Ces risques naturels sont liés à la lithologie, liés à la structuration de la géologie de la région du Cap vert".
Il prévient que "si nous ne prenons pas garde, nous allons faire face à des risques naturels qui sont associés. Les éboulements, les glissements de falaises sont courants. Tous ces risques naturels peuvent être associés à des phénomènes climatiques, à des venues d'eau, mais également du fait de l'homme".
Le journal "LES ÉCHOS" de ce 21 octobre 2020, informe que le géologue a donné les caractéristiques des roches qui longent cette partie de la capitale sénégalaise et qui sont visible sur toutes les cotés de Dakar, du Nord au Sud en passant par l'Est. "Vous rencontrerez aussi du basalte ou des intrusions volcaniques. Donc ces ensembles: argiles, sable, limon, cuirasse latéritique et roche volcanique amènent cette complexité. Les risques naturels sont nombreux dans cette zone. Et ce qui est observé tout à l'heure au niveau du muret n'est qu'un épiphénomène par rapport à tout ce qui peut se passer. Il est important que des dispositions importantes puissent être prises pour qu'on ait une meilleure cartographie des risques associés à la géologie de la corniche de Dakar", dit-il.
L'action humain mise en cause
Selon le géologue, c'est l'action humaine qui agresse la nature en permanence, particulièrement les bâtiments qui sortent de terre dans cette partie. Comme si aucune étude d'impact n'a pas été faite. "Ici, en lieu et place de la plage, les bâtiments poussent comme des champignons. Du point de vue géologique, le littoral souffre. Cette souffrance est du fait de l'être humain, de la nature elle-même. La nature sait apporter les équilibres nécessaires pour reconstituer. Mais c'est l'être humain qui dérange, qui perturbe par ses infrastructures, par son usage de la terre", affirme le géologue. Qui invite l'Etat à prendre toutes ses responsabilités pour défendre l'environnement en stoppant les constructions observées sur les corniches, qui agressent l'environnement et favorisent des accidents géologiques.
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