Sous une forte chaleur, qui sévit au cœur de Dakar, au marché Sandaga, les commerçants, nonchalamment vaquent à leurs préoccupations habituelles. Et pourtant, c’est là où doivent passer certains des participants au sit-in interdit de l’opposition qui doit se tenir devant le ministère de l’Intérieur.
Mais, même si des troubles risquent de survenir aux alentours, certains commerçants affirment ne pas être au courant. C’est le cas de Sény Diouf. Assis sur son tabouret en train de plier les articles du jour dans une ambiance paisible tout en discutant avec ses amis commerçants. Interrogé sur le sit-in, il ne cache pas son désarroi : «moi je n’étais même pas au courant de cette marche. Et les opposants, il faut qu’ils nous laissent travailler tranquillement. Et comme ce n’est pas autorisé on est obligé de ranger et de rentrer à la maison. Sachez qu’avec ça le pays n'ira nulle part», charge-t-il.
Plus loin, Abdoulaye Samb qui tient sa boutique de vêtements pour hommes sur la rue Peytavin s’attaque ouvertement aux manifestants qui comptent paralyser la bonne marche de son commerce. « Vraiment, ça nous dérange. Quand il y a une marche on n’arrive pas à travailler normalement. Et les clients ne vont pas venir à cause de ce dispositif sécuritaire qui saute à l’œil nu. Comme d’habitude, les manifestants envahissent nos locaux et nous fatiguent. Cela m’est arrivé la fois passée et j’ai eu des pertes matérielles importantes», dénonce-t-il.
Mais, même si les commerçants affirment ne pas être au courant du sit-in, ils se montrent préoccupés par les risques que les rassemblements politiques peuvent faire courir à leur commerce.
Car, à en croire Khadim Ndiaye, un marchand ambulant, cette situation fait baisser considérablement leur chiffre d’affaire : «Quand les clients entendent qu’il y a marche, automatiquement ils restent chez eux. Je pense que ce pourquoi l'opposition proteste n’a rien à avoir avec nous (les citoyens) tout est politique. Moi qui devais gagner aux environs 50.000 francs Cfa. Maintenant, je vais tout bonnement rentrer bredouille à cause d’eux (opposants) », tonne-t-il.
Contrairement à ses amis, Fatou Samb, était au courant du rassemblement de ce mardi. Mais, cela ne l’a pas empêchée d’ouvrir sa boutique. Car pour elle, le travail passe avant tout. N’empêche, regrette-t-elle, «fournir beaucoup d’efforts pour faire sortir nos marchandises et les remballer sans pour autant rien vendre à cause des manifestations n’est pas chose facile à accepter. Ceci, d’autant plus qu’avec ces lacrymogènes qui vont s’abattre de tous les côtés, nous sommes les victimes d’une bataille qui n’est pas la nôtre».
Même son de cloche chez Abdou. Ce dernier relève que ces marches, rassemblements et autres n’ont aucun impact sur le gouvernement. Selon lui, le mieux est de patienter jusqu’à la prochaine élection présidentielle et de voter pour le candidat de son choix.
Mais, même si des troubles risquent de survenir aux alentours, certains commerçants affirment ne pas être au courant. C’est le cas de Sény Diouf. Assis sur son tabouret en train de plier les articles du jour dans une ambiance paisible tout en discutant avec ses amis commerçants. Interrogé sur le sit-in, il ne cache pas son désarroi : «moi je n’étais même pas au courant de cette marche. Et les opposants, il faut qu’ils nous laissent travailler tranquillement. Et comme ce n’est pas autorisé on est obligé de ranger et de rentrer à la maison. Sachez qu’avec ça le pays n'ira nulle part», charge-t-il.
Plus loin, Abdoulaye Samb qui tient sa boutique de vêtements pour hommes sur la rue Peytavin s’attaque ouvertement aux manifestants qui comptent paralyser la bonne marche de son commerce. « Vraiment, ça nous dérange. Quand il y a une marche on n’arrive pas à travailler normalement. Et les clients ne vont pas venir à cause de ce dispositif sécuritaire qui saute à l’œil nu. Comme d’habitude, les manifestants envahissent nos locaux et nous fatiguent. Cela m’est arrivé la fois passée et j’ai eu des pertes matérielles importantes», dénonce-t-il.
Mais, même si les commerçants affirment ne pas être au courant du sit-in, ils se montrent préoccupés par les risques que les rassemblements politiques peuvent faire courir à leur commerce.
Car, à en croire Khadim Ndiaye, un marchand ambulant, cette situation fait baisser considérablement leur chiffre d’affaire : «Quand les clients entendent qu’il y a marche, automatiquement ils restent chez eux. Je pense que ce pourquoi l'opposition proteste n’a rien à avoir avec nous (les citoyens) tout est politique. Moi qui devais gagner aux environs 50.000 francs Cfa. Maintenant, je vais tout bonnement rentrer bredouille à cause d’eux (opposants) », tonne-t-il.
Contrairement à ses amis, Fatou Samb, était au courant du rassemblement de ce mardi. Mais, cela ne l’a pas empêchée d’ouvrir sa boutique. Car pour elle, le travail passe avant tout. N’empêche, regrette-t-elle, «fournir beaucoup d’efforts pour faire sortir nos marchandises et les remballer sans pour autant rien vendre à cause des manifestations n’est pas chose facile à accepter. Ceci, d’autant plus qu’avec ces lacrymogènes qui vont s’abattre de tous les côtés, nous sommes les victimes d’une bataille qui n’est pas la nôtre».
Même son de cloche chez Abdou. Ce dernier relève que ces marches, rassemblements et autres n’ont aucun impact sur le gouvernement. Selon lui, le mieux est de patienter jusqu’à la prochaine élection présidentielle et de voter pour le candidat de son choix.
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