Nul doute que notre Ecole a connu des changements quantitatifs et qualitatifs remarquables depuis lors. Cependant, elle reste aujourd’hui confrontée à des défis majeurs que nous devons ensemble prendre en compte.
Il s’agit entre autres : des nombreux enfants et jeunes encore exclus du système éducatif pour différentes raisons ; des disparités persistantes; de la qualité de l’éducation peu satisfaisante ; des nombreux facteurs d’inefficience dans l’utilisation des ressources importantes mobilisées ; de l’instabilité chronique du système en raison de grèves cycliques des enseignants ou d’élèves ; et du degré encore insuffisant d’appropriation de l’école par les communautés.
C’est la raison pour laquelle, dès mon accession à la Magistrature suprême, j’ai instruit le gouvernement de mettre en place, avec toute la diligence requise et sur la base de la vision et des orientations que j’ai définies, une nouvelle politique pertinente, permettant de résoudre efficacement et de façon durable ces problèmes identifiés.
Le Gouvernement vient d’adopter une nouvelle Lettre de Politique générale sectorielle pour l’Education et la formation couvrant la période 2013-2025, avec un nouveau programme sectoriel intitulé « Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et la Transparence » (PAQUET), qui en constitue le cadre et l’instrument d’opérationnalisation, et qui est déjà endossé par les bailleurs de fonds.
Dans ce cadre, mon ambition est de bâtir à l’horizon 2025 « un système d’éducation et de formation, équitable, efficace, efficient, conforme aux exigences du développement économique et social, fondé sur une gouvernance inclusive, une responsabilisation plus accrue des collectivités locales et des acteurs à la base, pour qu’aucun jeune, aucun enfant ne se sente abandonné ».
Il s’agit ainsi, pour nous, de créer une école de l’équité et de l’égalité des chances, pouvant porter nos ambitions pour l’émergence, et assurant à chaque Sénégalaise et à chaque Sénégalais, où qu’ils soient et quels que soient leur origine et leurs moyens, une éducation et une formation de qualité, afin de leur permettre d’assumer pleinement leur futur et d’apporter leur contribution au développement socio-économique de notre pays
C’est pourquoi, les nouvelles options que nous avons prises mettent l’accent sur la réponse à la demande d’éducation, la correction des disparités de tous ordres et la professionnalisation des enseignements du collège au supérieur.
Notre vision place ainsi, au cœur de l’action éducative, la centralité et le devenir des apprenants comme futurs agents de développement, considérant que dans un pays comme le nôtre où les jeunes sont la catégorie démographique la plus importante, le développement de leur capacité à s’intégrer dans le marché du travail et à trouver leur place dans la société, constitue un enjeu social, économique et politique majeur.
Cette nouvelle politique repose sur six enjeux et priorités majeurs
1. L’éducation de base de 10 ans
2. Le respect de la diversité de la demande et la diversification corrélative de l’offre éducative :
3. L’orientation de l’offre vers nos besoins socio-économiques
4. La qualité des enseignants
5. La responsabilisation accrue des acteurs à la base
6. L’impératif de tirer parti des technologies de l’information et de la communication
Mesdames et Messieurs
L’école est en vérité une communauté qui vit au sein des communautés qu’elle dessert et doit donc cultiver des relations avec elles. C’est dans cette optique que s’inscrit le thème de l’édition 2013 : « Retour au Royaume d’Ecole : la Communauté se souvient et se mobilise. »
Fort de cette option, j’invite, à tous les niveaux, l’administration, les collectivités locales, les communautés, les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers à se mobiliser effacement et de façon permanente autour de l’école et des enseignants.
En espérant que cet appel sera entendu, au seul bénéfice de notre Ecole et de nos enfants, je voudrais féliciter et remercier tous les sénégalais et toutes les sénégalaises qui ont effectué ce retour au Royaume d’Ecole, tout en souhaitant que cet acte plein de noblesse et de générosité devienne une tradition à perpétuer chaque année.
Il s’agit entre autres : des nombreux enfants et jeunes encore exclus du système éducatif pour différentes raisons ; des disparités persistantes; de la qualité de l’éducation peu satisfaisante ; des nombreux facteurs d’inefficience dans l’utilisation des ressources importantes mobilisées ; de l’instabilité chronique du système en raison de grèves cycliques des enseignants ou d’élèves ; et du degré encore insuffisant d’appropriation de l’école par les communautés.
C’est la raison pour laquelle, dès mon accession à la Magistrature suprême, j’ai instruit le gouvernement de mettre en place, avec toute la diligence requise et sur la base de la vision et des orientations que j’ai définies, une nouvelle politique pertinente, permettant de résoudre efficacement et de façon durable ces problèmes identifiés.
Le Gouvernement vient d’adopter une nouvelle Lettre de Politique générale sectorielle pour l’Education et la formation couvrant la période 2013-2025, avec un nouveau programme sectoriel intitulé « Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et la Transparence » (PAQUET), qui en constitue le cadre et l’instrument d’opérationnalisation, et qui est déjà endossé par les bailleurs de fonds.
Dans ce cadre, mon ambition est de bâtir à l’horizon 2025 « un système d’éducation et de formation, équitable, efficace, efficient, conforme aux exigences du développement économique et social, fondé sur une gouvernance inclusive, une responsabilisation plus accrue des collectivités locales et des acteurs à la base, pour qu’aucun jeune, aucun enfant ne se sente abandonné ».
Il s’agit ainsi, pour nous, de créer une école de l’équité et de l’égalité des chances, pouvant porter nos ambitions pour l’émergence, et assurant à chaque Sénégalaise et à chaque Sénégalais, où qu’ils soient et quels que soient leur origine et leurs moyens, une éducation et une formation de qualité, afin de leur permettre d’assumer pleinement leur futur et d’apporter leur contribution au développement socio-économique de notre pays
C’est pourquoi, les nouvelles options que nous avons prises mettent l’accent sur la réponse à la demande d’éducation, la correction des disparités de tous ordres et la professionnalisation des enseignements du collège au supérieur.
Notre vision place ainsi, au cœur de l’action éducative, la centralité et le devenir des apprenants comme futurs agents de développement, considérant que dans un pays comme le nôtre où les jeunes sont la catégorie démographique la plus importante, le développement de leur capacité à s’intégrer dans le marché du travail et à trouver leur place dans la société, constitue un enjeu social, économique et politique majeur.
Cette nouvelle politique repose sur six enjeux et priorités majeurs
1. L’éducation de base de 10 ans
2. Le respect de la diversité de la demande et la diversification corrélative de l’offre éducative :
3. L’orientation de l’offre vers nos besoins socio-économiques
4. La qualité des enseignants
5. La responsabilisation accrue des acteurs à la base
6. L’impératif de tirer parti des technologies de l’information et de la communication
Mesdames et Messieurs
L’école est en vérité une communauté qui vit au sein des communautés qu’elle dessert et doit donc cultiver des relations avec elles. C’est dans cette optique que s’inscrit le thème de l’édition 2013 : « Retour au Royaume d’Ecole : la Communauté se souvient et se mobilise. »
Fort de cette option, j’invite, à tous les niveaux, l’administration, les collectivités locales, les communautés, les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers à se mobiliser effacement et de façon permanente autour de l’école et des enseignants.
En espérant que cet appel sera entendu, au seul bénéfice de notre Ecole et de nos enfants, je voudrais féliciter et remercier tous les sénégalais et toutes les sénégalaises qui ont effectué ce retour au Royaume d’Ecole, tout en souhaitant que cet acte plein de noblesse et de générosité devienne une tradition à perpétuer chaque année.