Le ministre Alioune Sow avait déclaré avant-hier le démembrement futur de la commune de Bargny consistant à ériger le quartier de Sendou en commune. Ce qui ne semble pas plaire aux populations de Bargny qui n’ont pas tardé à manifester hier leur désapprobation en mettant sur pied un comité d’initiative pour la défense des intérêts vitaux de Bargny.
Avec à la tête Me Issa Ngom par ailleurs chargé de la communication de la commune de Bargny, ce comité entend faire appliquer l’article 79 du code des collectivités locales qui n’autorise pas l’édification en commune d’une localité de moins de 1000 habitants, ce qui est le cas de Sendou. Les bargnois s’opposent contre ce plan par tous les moyens car ils sont conscients que Sendou constitue la seule zone de détente destinée à recaser les habitants victimes de l’érosion côtière et de l’avancée de la mer. Me Ngom dénonce ainsi ce projet d’Alioune Sow qui est, pour lui, «sous-tendu par des raisons bassement politiciennes avec une boulimie foncière démesurée».
Dans cette affaire, il a aussi souligné des « raisons électoralistes du pouvoir et l’idée de faire du lieu un déversoir toxique».Toutefois l’espoir de ne pas voir ce phénomène se réaliser réside dans le fait que nombre de membres du gouvernement sont propriétaires de villas à Sendou, note Me Ngom.
Avec à la tête Me Issa Ngom par ailleurs chargé de la communication de la commune de Bargny, ce comité entend faire appliquer l’article 79 du code des collectivités locales qui n’autorise pas l’édification en commune d’une localité de moins de 1000 habitants, ce qui est le cas de Sendou. Les bargnois s’opposent contre ce plan par tous les moyens car ils sont conscients que Sendou constitue la seule zone de détente destinée à recaser les habitants victimes de l’érosion côtière et de l’avancée de la mer. Me Ngom dénonce ainsi ce projet d’Alioune Sow qui est, pour lui, «sous-tendu par des raisons bassement politiciennes avec une boulimie foncière démesurée».
Dans cette affaire, il a aussi souligné des « raisons électoralistes du pouvoir et l’idée de faire du lieu un déversoir toxique».Toutefois l’espoir de ne pas voir ce phénomène se réaliser réside dans le fait que nombre de membres du gouvernement sont propriétaires de villas à Sendou, note Me Ngom.