Le rapport du Cosydep n’augure pas de bonnes choses pour l’éducation au Sénégal. Les projections du Programme Décennal de l’Education et de la Formation est de ramener le taux d’abandon à 5% au plus en 2015. Cependant, les résultats de l’enquête du comité situent le taux d’abandon à 11% sur l’ensemble du cycle élémentaire en 2007, soit près de 2 points de plus que ce qui était attendu.
En première année, le niveau d’abandon élevé est causé par les difficultés d’adaptation et d’acclimatation, aussi bien du côté des élèves que des parents. A cela viennent s’ajouter le manque de ressources des parents qui se retrouvent dans l’incapacité de financer les dépenses scolaires de leurs progénitures et le besoin de main-d’œuvre pour leurs activités domestiques ou champêtres peut-on lire dans le rapport.
Les filles sont particulièrement plus susceptibles de sortir du système éducatif avant terme en ce sens qu’elles sont davantage sollicitées dans les tâches domestiques que les garçons et sont soumises, dans certaines localités, aux phénomènes des mariages précoces et des grossesses non désirées peut on lire dans le rapport.
Cependant, c’est la banlieue qui bat le record de l’abandon indique le Cosydep. On en voit massivement dans les banlieues semi rurales des grands centres urbains et en milieu rural. Les banlieues sont un terreau propice aux abandons parce que la pauvreté y est très sévère. Elle s’y exprime à travers des revenus faibles voire inexistants et prend la forme de déficits aigus en matière d’alimentation, de logements et d’accès à la santé, entre autres services sociaux de base.
Le dernier point soulevé par le rapport est la forte identité religieuse. Dans certaines localités qui tiennent beaucoup aux enseignements des religions, on estime que les contenus d’éducation scolaire ne sont pas en phase avec la demande d’éducation des familles. Ce qui favorise la sortie précoce des enfants du système éducatif.
En première année, le niveau d’abandon élevé est causé par les difficultés d’adaptation et d’acclimatation, aussi bien du côté des élèves que des parents. A cela viennent s’ajouter le manque de ressources des parents qui se retrouvent dans l’incapacité de financer les dépenses scolaires de leurs progénitures et le besoin de main-d’œuvre pour leurs activités domestiques ou champêtres peut-on lire dans le rapport.
Les filles sont particulièrement plus susceptibles de sortir du système éducatif avant terme en ce sens qu’elles sont davantage sollicitées dans les tâches domestiques que les garçons et sont soumises, dans certaines localités, aux phénomènes des mariages précoces et des grossesses non désirées peut on lire dans le rapport.
Cependant, c’est la banlieue qui bat le record de l’abandon indique le Cosydep. On en voit massivement dans les banlieues semi rurales des grands centres urbains et en milieu rural. Les banlieues sont un terreau propice aux abandons parce que la pauvreté y est très sévère. Elle s’y exprime à travers des revenus faibles voire inexistants et prend la forme de déficits aigus en matière d’alimentation, de logements et d’accès à la santé, entre autres services sociaux de base.
Le dernier point soulevé par le rapport est la forte identité religieuse. Dans certaines localités qui tiennent beaucoup aux enseignements des religions, on estime que les contenus d’éducation scolaire ne sont pas en phase avec la demande d’éducation des familles. Ce qui favorise la sortie précoce des enfants du système éducatif.
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