Le président égyptien Mohamed Morsi (au centre) lors d'une réunion à propos du barrage sur le Nil Bleu au Caire, le dimanche 2 juin 2013.
« Nous devons louer des avions de ravitaillement en vol pour donner le rayon d’action nécessaire à notre armée de l’air ». « Il faut chercher à se doter de missiles de longue portée ». « Nous devons conclure des accords avec la Somalie, l’Erythrée et Djibouti pour les utiliser comme bases contre l’Ethiopie et, comme vous le savez, tout s’achète en Afrique ». « Nous devons nous ingérer dans les affaires intérieures de l’Ethiopie et profiter de leur fragilité et demander à nos services de renseignements de jouer sur les problèmes ethniques, tribaux et religieux communs à l’Afrique ». Voilà en subsistance les échanges qu'ont pu entendre les Egyptiens devant leur poste de télévision, lundi 3 juin.
Les chefs de partis islamistes convoqués pour discuter de la construction du barrage éthiopien de la « Renaissance » sur le Nil s’en sont donnés à cœur joie devant le président Mohamed Morsi souriant, et qui n’a jamais objecté aux propos va-t-en-guerre.
L’excuse invoquée, après coup, est que les participants ne savaient pas que leurs propos étaient retransmis en direct. « De l’incompétence mariée à un mépris et un racisme éhontés à l’égard de l’Afrique », a estimé le chroniqueur télé Ibrahim Issa.
Source : Rfi.fr
Les chefs de partis islamistes convoqués pour discuter de la construction du barrage éthiopien de la « Renaissance » sur le Nil s’en sont donnés à cœur joie devant le président Mohamed Morsi souriant, et qui n’a jamais objecté aux propos va-t-en-guerre.
L’excuse invoquée, après coup, est que les participants ne savaient pas que leurs propos étaient retransmis en direct. « De l’incompétence mariée à un mépris et un racisme éhontés à l’égard de l’Afrique », a estimé le chroniqueur télé Ibrahim Issa.
Source : Rfi.fr