La visite de Sylvie Goulard avait été planifiée lors d'un appel du président Emmanuel Macron à son homologue égyptien fin mai, au lendemain de l'attentat terroriste du groupe Etat islamique dans la province égyptienne de Minieh, en Egypte. Vingt-neuf pèlerins coptes avaient alors trouvé la mort.
C'est à l'occasion de cet attentat que les avions de combat Rafale vendus à l'Egypte ont connu leur baptême du feu. Ils ont en effet participé à des bombardements de représailles contre un camp jihadiste en Libye, où les terroristes auraient été entraînés.
A ce moment, MM. Macron et Sissi avaient convenu de « l'urgence renouvelée de renforcer la coopération pour lutter contre le fléau du terrorisme ». « Un fléau dont les retombées ne s'arrêtent pas au Proche-Orient et touchent le monde entier », a rappelé lundi le président égyptien à Sylvie Goulard.
Abdel Fattah al-Sissi a ajouté que la communauté internationale devait « prendre des mesures décisives contre les Etats qui soutiennent les mouvements terroristes financièrement et militairement et leur offrent l'asile ». Une référence au Qatar, avec lequel l'Egypte avait rompu les relations quelques heures auparavant.
La visite de la ministre française des Armées a, quoi qu'il en soit, rassuré les Egyptiens quant à la solidité des liens de coopération stratégique et militaire établis entre Le Caire et Paris après l'arrivée du président français Emmanuel Macron au pouvoir.
C'est à l'occasion de cet attentat que les avions de combat Rafale vendus à l'Egypte ont connu leur baptême du feu. Ils ont en effet participé à des bombardements de représailles contre un camp jihadiste en Libye, où les terroristes auraient été entraînés.
A ce moment, MM. Macron et Sissi avaient convenu de « l'urgence renouvelée de renforcer la coopération pour lutter contre le fléau du terrorisme ». « Un fléau dont les retombées ne s'arrêtent pas au Proche-Orient et touchent le monde entier », a rappelé lundi le président égyptien à Sylvie Goulard.
Abdel Fattah al-Sissi a ajouté que la communauté internationale devait « prendre des mesures décisives contre les Etats qui soutiennent les mouvements terroristes financièrement et militairement et leur offrent l'asile ». Une référence au Qatar, avec lequel l'Egypte avait rompu les relations quelques heures auparavant.
La visite de la ministre française des Armées a, quoi qu'il en soit, rassuré les Egyptiens quant à la solidité des liens de coopération stratégique et militaire établis entre Le Caire et Paris après l'arrivée du président français Emmanuel Macron au pouvoir.
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