Le ministre égyptien de l'Intérieur Mohamed Ibrahim a été la cible d'un attentat à la bombe ce jeudi 5 septembre 2013. REUTERS/El-Youm el-Sabaa Newspaper/Files
C’est le cortège du général Mohamed Ibrahim qui était visé, selon notre correspondant au Caire Alexandre Buccianti. Une explosion a eu lieu juste après le passage du véhicule du ministre rue Moustafa al-Nahhas dans la banlieue résidentielle de Madinet Nasr au Caire.
Voiture piégée, engin explosif déposé sous un véhicule en stationnement ou même bombe lancée du toit d’un immeuble, les versions sont encore contradictoires. La police a évacué la famille du ministre de son domicile, situé près du lieu de l’explosion, de peur de nouveaux attentats. Les services de déminage ont été déployés sur les lieux de l’explosion qu’ils ratissent.
Sécurité nationale
Le gouvernement a réagi, promettant dans un communiqué « de frapper d'une main de fer » quiconque menacerait la sécurité nationale. Deux heures après l'explosion, le ministre est apparu à la télévision d'Etat, dénonçant une « lâche tentative » d'assassinat. Selon lui, néanmoins, cette action était prévisible, ajoutant qu'il « avait prévenu qu'il y aurait une vague de terrorisme », après la dispersion des rassemblements pro-Morsi au Caire.
De son côté, l'Alliance contre le coup d'Etat, une coalition islamiste qui organise régulièrement des rassemblements de ce type a également condamné l'attentat. Dans le communiqué, un haut responsable des Frères musulmans, Amr Darrag, déclare : « L'attentat à la bombe qui a visé le ministre de l'Intérieur est regrettable, et la confrérie le condamne énergiquement. »
Escalade dans la confrontation
C’est la première fois qu’un tel attentat a lieu au Caire. Le dernier attentat à la bombe en dehors du Nord-Sinaï avait eu lieu à Mansoura au nord-est du Delta le 23 juillet. L’attentat de jeudi marque une escalade dans la confrontation entre le gouvernement et les partisans de l’ex-président Morsi.
Des islamistes avaient menacé, devant caméras, d'attentats à la voiture piégée et d’explosions télécommandées si les putschistes ne rendaient pas le pouvoir au président Frère musulman Mohamed Morsi.
Source : Rfi.fr
Voiture piégée, engin explosif déposé sous un véhicule en stationnement ou même bombe lancée du toit d’un immeuble, les versions sont encore contradictoires. La police a évacué la famille du ministre de son domicile, situé près du lieu de l’explosion, de peur de nouveaux attentats. Les services de déminage ont été déployés sur les lieux de l’explosion qu’ils ratissent.
Sécurité nationale
Le gouvernement a réagi, promettant dans un communiqué « de frapper d'une main de fer » quiconque menacerait la sécurité nationale. Deux heures après l'explosion, le ministre est apparu à la télévision d'Etat, dénonçant une « lâche tentative » d'assassinat. Selon lui, néanmoins, cette action était prévisible, ajoutant qu'il « avait prévenu qu'il y aurait une vague de terrorisme », après la dispersion des rassemblements pro-Morsi au Caire.
De son côté, l'Alliance contre le coup d'Etat, une coalition islamiste qui organise régulièrement des rassemblements de ce type a également condamné l'attentat. Dans le communiqué, un haut responsable des Frères musulmans, Amr Darrag, déclare : « L'attentat à la bombe qui a visé le ministre de l'Intérieur est regrettable, et la confrérie le condamne énergiquement. »
Escalade dans la confrontation
C’est la première fois qu’un tel attentat a lieu au Caire. Le dernier attentat à la bombe en dehors du Nord-Sinaï avait eu lieu à Mansoura au nord-est du Delta le 23 juillet. L’attentat de jeudi marque une escalade dans la confrontation entre le gouvernement et les partisans de l’ex-président Morsi.
Des islamistes avaient menacé, devant caméras, d'attentats à la voiture piégée et d’explosions télécommandées si les putschistes ne rendaient pas le pouvoir au président Frère musulman Mohamed Morsi.
Source : Rfi.fr