La justice égyptienne pourra également, dans ce cas, décider de l’expulsion du journaliste, s’il s'agit d'un étranger. Ce délit peut être puni d’une assignation à résidence également.
La nouvelle loi antiterroriste, déjà adoptée par le gouvernement, sera soumise à l’examen du chef de l’Etat égyptien, après que la Cour suprême du pays l’aura examiné.
Le président Abdel Fattah al-Sissi avait promis de durcir la législation contre le terrorisme, après l'assassinat du procureur général, le 29 juin. Il pourrait promulguer cette loi dans les prochains jours.
"Dix-sept soldats tués, puis 25, puis 40…"
Al-Sissi a accusé la presse étrangère d’avoir volontairement grossi le bilan de la série d’attaques subies par l’armée égyptienne dans le Sinaï, le 1er juillet.
L’armée avait fait état de 21 soldats tués et signalé la mort d’au moins 100 terroristes. Mais des médias citant des sources sécuritaires avaient annoncé plusieurs dizaines de soldats égyptiens tués.
"Le jour de l'attaque dans le Sinaï, certains sites d'information ont parlé de 17 soldats tués, puis 25, puis 40, puis 100", a déclaré le ministre égyptien de la Justice, cité par l’AFP.
"Le gouvernement a le devoir de protéger les citoyens des fausses informations", a-t-il ajouté, estimant que la couverture des attaques du 1er juillet avait atteint le moral des Egyptiens.
L'Egypte est confrontée à une insurrection armée depuis la destitution, en juillet 2013, du président Mohamed Morsi, un membre des Frères musulmans.
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