Il aura fallu l’élection d’un jeune Président de la République, âgé seulement de 44 ans, pour se rendre compte de la mort politique d’une bonne frange d’hommes politiques sénégalais. Une génération d’acteurs politiques ou témoins de l’histoire des événements de 1962 entre le Président Senghor et Mamadou Dia Président du Conseil ou de la grève de 1968 marquée par l’arrestation ou l’emprisonnement des meneurs de grève. Des personnalités politiques qui ont inscrit leur nom dans les annales du Sénégal. Une classe politique sénégalaise qui a marqué l’histoire contemporaine à travers ses rôles combien importants dans la longue marche du Sénégal d’avant et après les Indépendances.
A 44 ans, l’actuel locataire du Palais de la République aurait pu être le fils ou petit fils de toutes ces personnalités politiques aujourd’hui hors course. Parmi les enseignements majeurs à travers l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme cinquième Président de la République du Sénégal, c’est le constat amer de voir toute une génération d’hommes politiques envoyée à la retraite. C'est la mort politique de grandes figures emblématiques ou stars de la vie politique sénégalaise.
En effet, c’est le même cas de figure qui se présente quand il faut évoquer le cas de ténors du mouvement syndical sénégalais. Des hommes et des femmes qui ont marqué le mouvement syndical avant et post indépendance. Il convient de noter que cette même attitude et posture serait souhaitable chez les barons de la vie syndicale incarnée par des leaders qui ont atteint depuis plusieurs décennies l’âge de la retraite. L’administration sénégalaise ne devrait plus les reconnaître comme les porte-voix des travailleurs.
Des rêves brisés d’une bonne génération de la vie nationale sénégalaise à travers des acteurs politiques envoyés à la retraite par une nouvelle génération théoricienne de certains slogans porteurs comme Guem Sa Bopp de Bougane Guèye, Alternative pour une relève citoyenne de Anta Babacar Ngom, Cheikh Tidiane Dieye Avenir Sénégal Bi nu Begg ou encore, Pastef ou Résistance du leader charismatique Ousmane Sonko. Une résistance qui a finalement envoyé à la retraite de gré ou de force une bonne partie de l’élite politique sénégalaise. L’heure d’une nouvelle ère politique a définitivement sonné au Sénégal. La marche de l’histoire invite les uns et les autres à un changement de paradigmes pour une résilience à la dimension des attentes du Peuple sénégalais.
La cérémonie de prise d’armes, prévue dans le cadre de la célébration de la 64ème année de l’accession du Sénégal à l'’indépendance, est une parfaite illustration d’une page de l’histoire du Sénégal déjà fermée définitivement.
Mbaye DIOUF
A 44 ans, l’actuel locataire du Palais de la République aurait pu être le fils ou petit fils de toutes ces personnalités politiques aujourd’hui hors course. Parmi les enseignements majeurs à travers l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme cinquième Président de la République du Sénégal, c’est le constat amer de voir toute une génération d’hommes politiques envoyée à la retraite. C'est la mort politique de grandes figures emblématiques ou stars de la vie politique sénégalaise.
En effet, c’est le même cas de figure qui se présente quand il faut évoquer le cas de ténors du mouvement syndical sénégalais. Des hommes et des femmes qui ont marqué le mouvement syndical avant et post indépendance. Il convient de noter que cette même attitude et posture serait souhaitable chez les barons de la vie syndicale incarnée par des leaders qui ont atteint depuis plusieurs décennies l’âge de la retraite. L’administration sénégalaise ne devrait plus les reconnaître comme les porte-voix des travailleurs.
Des rêves brisés d’une bonne génération de la vie nationale sénégalaise à travers des acteurs politiques envoyés à la retraite par une nouvelle génération théoricienne de certains slogans porteurs comme Guem Sa Bopp de Bougane Guèye, Alternative pour une relève citoyenne de Anta Babacar Ngom, Cheikh Tidiane Dieye Avenir Sénégal Bi nu Begg ou encore, Pastef ou Résistance du leader charismatique Ousmane Sonko. Une résistance qui a finalement envoyé à la retraite de gré ou de force une bonne partie de l’élite politique sénégalaise. L’heure d’une nouvelle ère politique a définitivement sonné au Sénégal. La marche de l’histoire invite les uns et les autres à un changement de paradigmes pour une résilience à la dimension des attentes du Peuple sénégalais.
La cérémonie de prise d’armes, prévue dans le cadre de la célébration de la 64ème année de l’accession du Sénégal à l'’indépendance, est une parfaite illustration d’une page de l’histoire du Sénégal déjà fermée définitivement.
Mbaye DIOUF
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