Dans la salle du foyer du Cinquantenaire de l’église évangélique où Gabriel Agbéyomé Kodjo a rendez-vous avec quelques militants jeudi après-midi, tout était fait pour rassurer militants et sympathisants. Fulbert Attisso, le directeur de campagne, chauffe la salle et veut convaincre : « Nous ne sommes pas près à accepter qu'il se proclame vainqueur de cette élection et veuille garder le fauteuil. Disons que même si on arrivait à un deuxième tour, nous n'accepterons pas parce que nous avons gagné ce vote du premier coup. Ce n'est pas juste, ils ont volé notre victoire, ils ont menti. »
Dans un communiqué de l’ambassade des États-Unis au Togo, les Américains se disent préoccupés par les « efforts des observations limités » et suggèrent aux autorités togolaises de « publier les résultats bureau de vote par bureau de vote ». Une réclamation faite dès le départ du processus par tous les candidats et qui galvanise en ce moment Gabriel Agbéyomé Kodjo : « La perversion et la forfaiture auxquelles nous assistons aujourd'hui, nous n'avons pas ça, au MPDD, parce qu'ici les gens le font à ciel ouvert, ils vous menacent, et vous ne pouvez rien faire. Alors je demande à Faure Gnassingbé : "rendez le pouvoir qui ne vous appartient pas". »
La dynamique Kpodzro qui soutient Gabriel Agbéyomé Kpdjo affirme avoir déposé un recours à la Cour constitutionnelle. Elle demande dans ce recours, l’annulation du vote dans plusieurs circonscriptions électorales.
L'archevêque Philippe Kpodzro, soutien du candidat malheureux à l'élection présidentielle du 22 février, Agbéyomé Kodjo, appelle à manifester ce vendredi. L'opposant à Faure Gnassingbé conteste les résultats du vote, donnant 72% des voix au président réélu.
Pour le ministre des Droits de l'homme, Christian Trimua, la manifestation prévue ce vendredi par l'opposition n'a pas respecté les procédures, elle n'est donc pas autorisée.
« Nous ne tolérerons aucun acte de défiance. Les droits de l'homme s'expriment valablement que lorsque les procédures sont stoppées. Il y a au Togo une loi qui régit les manifestations publiques, qui fixe les formalités et les procédures, il faut les respecter et à ce moment les droits de l'homme sont garantis. Nous n'interdisons pas les manifestations''.
Dans un communiqué de l’ambassade des États-Unis au Togo, les Américains se disent préoccupés par les « efforts des observations limités » et suggèrent aux autorités togolaises de « publier les résultats bureau de vote par bureau de vote ». Une réclamation faite dès le départ du processus par tous les candidats et qui galvanise en ce moment Gabriel Agbéyomé Kodjo : « La perversion et la forfaiture auxquelles nous assistons aujourd'hui, nous n'avons pas ça, au MPDD, parce qu'ici les gens le font à ciel ouvert, ils vous menacent, et vous ne pouvez rien faire. Alors je demande à Faure Gnassingbé : "rendez le pouvoir qui ne vous appartient pas". »
La dynamique Kpodzro qui soutient Gabriel Agbéyomé Kpdjo affirme avoir déposé un recours à la Cour constitutionnelle. Elle demande dans ce recours, l’annulation du vote dans plusieurs circonscriptions électorales.
L'archevêque Philippe Kpodzro, soutien du candidat malheureux à l'élection présidentielle du 22 février, Agbéyomé Kodjo, appelle à manifester ce vendredi. L'opposant à Faure Gnassingbé conteste les résultats du vote, donnant 72% des voix au président réélu.
Pour le ministre des Droits de l'homme, Christian Trimua, la manifestation prévue ce vendredi par l'opposition n'a pas respecté les procédures, elle n'est donc pas autorisée.
« Nous ne tolérerons aucun acte de défiance. Les droits de l'homme s'expriment valablement que lorsque les procédures sont stoppées. Il y a au Togo une loi qui régit les manifestations publiques, qui fixe les formalités et les procédures, il faut les respecter et à ce moment les droits de l'homme sont garantis. Nous n'interdisons pas les manifestations''.