Le roi Mswati III qui règne sans partage sur le Swaziland. Wikimedia
Les partis politiques sont interdits au Swaziland depuis 1973. Les candidats se présentent donc à titre individuel, en tant que représentants d'une localité. Aucun débat n’a été possible et des candidats racontent avoir été suivis et intimidés, sans pouvoir se rassembler avec leurs supporters, même dans des églises. Une élection primaire pour présélectionner les postulants s’est déroulée fin août et a fait l’objet de nombreuses plaintes pour fraudes.
Un Parlement aux pouvoirs très limités
Au Swaziland, les citoyens n’élisent que 55 députés sur les 65 que compte la chambre basse du Parlement. Les autres sont choisis directement par le roi Mswati III. Quant aux 30 sénateurs, les deux tiers sont désignés par le roi et un tiers par les députés.
De toute façon, le Parlement a très peu de pouvoirs. Les élus ne choisissent ni le Premier ministre ni les membres du gouvernement, qui sont nommés par le souverain au pouvoir depuis 27 ans. Et Mwsati III n'hésite pas à annuler les décisions du législateur. En octobre dernier, il a refusé d’accepter la motion de censure votée par les députés contre son gouvernement, en violation de la Constitution.
Source : Rfi.fr
Un Parlement aux pouvoirs très limités
Au Swaziland, les citoyens n’élisent que 55 députés sur les 65 que compte la chambre basse du Parlement. Les autres sont choisis directement par le roi Mswati III. Quant aux 30 sénateurs, les deux tiers sont désignés par le roi et un tiers par les députés.
De toute façon, le Parlement a très peu de pouvoirs. Les élus ne choisissent ni le Premier ministre ni les membres du gouvernement, qui sont nommés par le souverain au pouvoir depuis 27 ans. Et Mwsati III n'hésite pas à annuler les décisions du législateur. En octobre dernier, il a refusé d’accepter la motion de censure votée par les députés contre son gouvernement, en violation de la Constitution.
Source : Rfi.fr