“Le Conseil a décidé de réviser à la hausse les tarifs de vente de l’électricité à partir du 1er juin 2015’’, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, face à la presse, à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres.
Selon M. Koné, cette augmentation vise à permettre à la Côte d’Ivoire de “réaliser les ambitions qu’elle s’est donnée en matière de couverture et d’accès en électricité’’.
Pour le ministre ivoirien des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), “le prix de l’électricité en Côte d’Ivoire est trop bas par rapport à son coût’’.
Aussi, a-t-il ajouté que le gouvernement envisage en 2020 de porter à 95% le taux de couverture national, fixé en 2015 à 53,06%.
L’électricité en Côte d’Ivoire est produite au niveau des barrages hydroélectriques et des centrales thermiques. Elle est transportée à travers des câbles et ensuite stockée dans des posts (panneaux électriques) d’où le courant est distribué dans les différentes communes et villes de l’intérieur du pays.
La capacité de production du système électrique ivoirien est de 1.210 MW dont 604 MW pour les six usines hydroélectriques et 606 MW pour les centrales thermiques fonctionnant avec le gaz naturel (506 MW de puissance installée pour les opérateurs privés CIPREL et AZITO).
La Côte d’Ivoire fournit de l’électricité à plusieurs pays de la sous-région notamment le Ghana, le Togo, Le Bénin, le Libéria et envisage d’approvisionner la Sierra Leone.
Mais le pays fait face depuis quelques mois à des coupures récurrentes qui causent bien de désagréments aux populations.