Heurts entre police et manifestants à Conakry, le 2 mai 2013. REUTERS/Saliou Samb
L’appel du gouverneur Camara d’interdire toute manifestation à caractère social a davantage dopé la population, exaspérée par des promesses non tenues. A Dixine, passage obligé pour le centre ville, les manifestants n’ont pas lésiné sur les moyens pour paralyser la ville : des pneus brûlés, des troncs d’arbres, des bacs d’immondice sur la voie publique.
Plus au nord, le siège d'Electricité de Guinée a été saccagé avant d’être incendié par des manifestants en colère. Déjà mercredi, les manifestations dans d’autres quartiers avait fait plusieurs blessés. « Nous voulons du courant électrique car Conakry est devenue en quelques années la capitale la plus obscure du monde », a déclaré un manifestant.
Dans un communiqué diffusé jeudi soir, le gouvernement guinéen a annoncé que le président Alpha Condé avait demandé aux autorités « de prendre toutes les dispositions pour que soit garantie la sécurité des personnes et de leurs biens » à la suite de ces récentes violences qui causent « des dommages aux paisibles citoyens » et affectent « la sécurité des personnes et de leurs biens ».
Source : Rfi.fr
Plus au nord, le siège d'Electricité de Guinée a été saccagé avant d’être incendié par des manifestants en colère. Déjà mercredi, les manifestations dans d’autres quartiers avait fait plusieurs blessés. « Nous voulons du courant électrique car Conakry est devenue en quelques années la capitale la plus obscure du monde », a déclaré un manifestant.
Dans un communiqué diffusé jeudi soir, le gouvernement guinéen a annoncé que le président Alpha Condé avait demandé aux autorités « de prendre toutes les dispositions pour que soit garantie la sécurité des personnes et de leurs biens » à la suite de ces récentes violences qui causent « des dommages aux paisibles citoyens » et affectent « la sécurité des personnes et de leurs biens ».
Source : Rfi.fr