"Le gouvernement a pris des mesures exceptionnelles. Il a décidé de subventionner à 50% le prix de l’aliment bétail pour aider les éleveurs, mais également pour sauver le bétail", dans un contexte de crise alimentaire qui impacte également sur le secteur, a-t-elle déclaré.
"Les camions chargés de la distribution de l’aliment de bétail vont le commencer à partir de mardi dans les régions. Il semble qu’on n’ait jamais fait pour soutenir les éleveurs", a-t-elle ajouté lors d’une visite au Salon de l’élevage (24-28 mai). Aminata Mbengue Ndiaye était accompagnée du Premier ministre Abdoul Mbaye.
"Concernant le financement, il existe au niveau du ministère de l’Elevage un fonds de stabulation pour aider les éleveurs dans beaucoup de domaines. C’est un fonds qui est destiné à appuyer des initiatives telles que les opérations Tabaski et d’autres activités liées à l’élevage", a signalé Aminata Mbengue Ndiaye.
"Chaque année, des milliards sont dépensés à l’occasion de la Tabaski pour l’importation de moutons. Cet argent qui sert à l’importation de moutons venant d’autres pays peut servir à enrichir les éleveurs sénégalais", a pour sa part déclaré le Premier ministre.
"Je suis agréablement surpris après ma visite de la Foire parce que notre élevage est capable de produire en qualité. J’ai découvert des choses exceptionnelles", a dit Abdoul Mbaye au terme de sa visite des différents stands effectuée en compagnie du ministre de tutelle.
"C’est sur proposition du ministre de l’Elevage qu’on a tenu à considérer qu’il fallait davantage soutenir les éleveurs en mettant à leur disposition un fonds logé au ministère de l’Elevage pour soutenir l’élevage’’, a indiqué Abdoul Mbaye.
"Le président Macky Sall m’a instruit au-delà des mesures qui ont été prises et qui vont être appliquées en vue de la sauvegarde du cheptel d’en prendre d’autres pour que l’élevage soit développé, afin que dans quelques années qu’on puisse être autosuffisant. Il y aura une réflexion au ministère de l’élevage pour que cette autosuffisance devienne une réalité", a-t-il expliqué.
Il a par ailleurs préconisé le développement des plantes fourragères au Sénégal. Selon lui, une telle initiative permettra une plus grande indépendance des éleveurs et rendra au-delà des zones rurales l’élevage possible dans les zones urbaines.
Le chef du gouvernement sénégalais a par ailleurs exhorté les éleveurs à honorer les dettes qu’ils ont contractées à la Caisse nationale de crédit agricole (CNCA)."Il faut que vous payiez à la CNCA les dettes que vous lui devez, parce que c’est ce qui l’encourage à vous faire confiance, leur a-t-il lancé. A cause des impayés, la CNCA a des résistances à vous financer".
Abdoul Mbaye a ensuite suggéré aux organisateurs du salon de l’élevage à donner un plus grand cachet international à cet évènement. Il a cependant reconnu les efforts faits dans ce sens avec l’association de quelques pays de la sous-région à l’édition de cette année.
Amadou Kiffa Guèye, président de l’Alliance pour le développement des races bovines, ovines et caprines, structure à l’initiative du Salon, a pour sa part indiqué que le secteur de l’élevage est actuellement l’un des rares à enregistrer une croissance positive au Sénégal. D’où l’appel qu’il a lancé à l’Etat pour plus de soutien aux acteurs.
"Des pays d’Amérique du Sud qui n’avaient pas beaucoup d’expériences en matière d’élevage ont démontré de par la manière dont le secteur s’y est développé aujourd’hui qu’il est possible de le faire dans un pays comme le Sénégal", a-t-il dit.
avec APS
"Les camions chargés de la distribution de l’aliment de bétail vont le commencer à partir de mardi dans les régions. Il semble qu’on n’ait jamais fait pour soutenir les éleveurs", a-t-elle ajouté lors d’une visite au Salon de l’élevage (24-28 mai). Aminata Mbengue Ndiaye était accompagnée du Premier ministre Abdoul Mbaye.
"Concernant le financement, il existe au niveau du ministère de l’Elevage un fonds de stabulation pour aider les éleveurs dans beaucoup de domaines. C’est un fonds qui est destiné à appuyer des initiatives telles que les opérations Tabaski et d’autres activités liées à l’élevage", a signalé Aminata Mbengue Ndiaye.
"Chaque année, des milliards sont dépensés à l’occasion de la Tabaski pour l’importation de moutons. Cet argent qui sert à l’importation de moutons venant d’autres pays peut servir à enrichir les éleveurs sénégalais", a pour sa part déclaré le Premier ministre.
"Je suis agréablement surpris après ma visite de la Foire parce que notre élevage est capable de produire en qualité. J’ai découvert des choses exceptionnelles", a dit Abdoul Mbaye au terme de sa visite des différents stands effectuée en compagnie du ministre de tutelle.
"C’est sur proposition du ministre de l’Elevage qu’on a tenu à considérer qu’il fallait davantage soutenir les éleveurs en mettant à leur disposition un fonds logé au ministère de l’Elevage pour soutenir l’élevage’’, a indiqué Abdoul Mbaye.
"Le président Macky Sall m’a instruit au-delà des mesures qui ont été prises et qui vont être appliquées en vue de la sauvegarde du cheptel d’en prendre d’autres pour que l’élevage soit développé, afin que dans quelques années qu’on puisse être autosuffisant. Il y aura une réflexion au ministère de l’élevage pour que cette autosuffisance devienne une réalité", a-t-il expliqué.
Il a par ailleurs préconisé le développement des plantes fourragères au Sénégal. Selon lui, une telle initiative permettra une plus grande indépendance des éleveurs et rendra au-delà des zones rurales l’élevage possible dans les zones urbaines.
Le chef du gouvernement sénégalais a par ailleurs exhorté les éleveurs à honorer les dettes qu’ils ont contractées à la Caisse nationale de crédit agricole (CNCA)."Il faut que vous payiez à la CNCA les dettes que vous lui devez, parce que c’est ce qui l’encourage à vous faire confiance, leur a-t-il lancé. A cause des impayés, la CNCA a des résistances à vous financer".
Abdoul Mbaye a ensuite suggéré aux organisateurs du salon de l’élevage à donner un plus grand cachet international à cet évènement. Il a cependant reconnu les efforts faits dans ce sens avec l’association de quelques pays de la sous-région à l’édition de cette année.
Amadou Kiffa Guèye, président de l’Alliance pour le développement des races bovines, ovines et caprines, structure à l’initiative du Salon, a pour sa part indiqué que le secteur de l’élevage est actuellement l’un des rares à enregistrer une croissance positive au Sénégal. D’où l’appel qu’il a lancé à l’Etat pour plus de soutien aux acteurs.
"Des pays d’Amérique du Sud qui n’avaient pas beaucoup d’expériences en matière d’élevage ont démontré de par la manière dont le secteur s’y est développé aujourd’hui qu’il est possible de le faire dans un pays comme le Sénégal", a-t-il dit.
avec APS
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