Le match devant opposer les «Eléphants» de la Côte d’Ivoire aux «Lions» du Sénégal est sur toutes lèvres. Ce choc de la sous-région alimente les passions. En plus de la question de délocalisation suscitée par le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, en raison des attaques notées ces derniers temps à Abidjan, il se pose aussi la question de l’équipe devant effectuer ce périlleux déplacement.
Certaines voix autorisées estiment qu’il faut se rendre en Côte d’Ivoire avec la formation olympique. D’autres, soutiennent qu’il faut juste y «greffer» quelques anciens «cadres» pour défier Yaya Touré, Didier Drogba, Gervinho, Kolo Touré, Didier Zokora etc. Ce qui selon nous, serait une grossière erreur.*
La sélection nationale olympique est certes composée de jeunes joueurs assez talentueux! Mais, ce serait suicidaire d’enterrer déjà, Demba Bâ, Papiss Demba Cissé, Moussa Sow, Dame Ndoye, Issiar Dia, Souleymane Diawara entre autres.
Le fiasco de Bata a fait mal au football sénégalais. Pour autant, il ne faut pas jeter l’eau avec le bébé. On se souvient encore du naufrage des Bleus lors de la Coupe du monde 2002. La France ultra favorite avec trois meilleurs buteurs des championnats de France (Djibril Cissé), d’Angleterre (Thierry Henry) et d’Italie (David Trezeguet) ont été éliminés dès le premier tour, sans inscrire le moindre but.
Une purge avait été alors amorcée. Suite à une manœuvre supposée à tort à raison de Thierry Henry, qui ne supporterait plus de vivre dans l’ombre de Zidane, Raymond Domenech s’était passé des services du numéro 10 des Bleus.
Mais, la France de football va vite se rendre compte qu’il était encore prématuré d’envoyer Zizou et compagnie à la retraite. Peinant à décrocher une qualif’ pour le Mondial de 2006, des appels au pied vont se multiplier. Zizou fait alors son comeback non sans imposer des conditions. Il «sélectionne» Claude Makélé et Lilian Thuram. La suite est connue.
Au Sénégal également, nous avons tendance souvent à aller plus vite que la musique. L’équipe nationale olympique avait certes produit du jeu. Mais, les joueurs manquent encore de maturité. N’oublions surtout pas comment nous avons pu composter notre ticket pour Londres. C’était à l’issue d’un match de barrage contre …Oman. Les autres trois billets africains nous avaient échappé. Le Gabon, l’Egypte et le Maroc nous les avaient subtilisés.
Mieux, en phase finale, ce n’est pas une victoire (2-0) contre l’Uruguay qui fera qu’on atteigne l’Olympe. Nous avons été tenus en échec aussi par une sélection de Gallois, Anglais, Nord Irlandais et Ecossais. Même, s’il y avait dans cette Team GB, la légende mancunienne : Ryan Giggs… 39 ans.
Pour passer le cap du premier tour, nous n’avons pas pu faire mieux qu’un nul (1-1) devant les Emirats Arabes Unis.
En quarts de finale, le seul mérite, c’est d’avoir su remonter deux buts en 28 minutes. Mais, à la fin, il y avait un goût d’inachevé, à cause des errements de l’axe central qui ont vite tué le suspense.
C’est pour dire que dans cette sélection, il y avait du bon. Mais aussi beaucoup de déchets.
Par conséquent, Joseph Koto aurait mieux à effectuer un savant dosage entre l’équipe de Bata et celle de Londres.
Souleymane Diawara étant déjà forfait, en raison de blessures, Lamine Sané n’est pas moins loti. Le Bordelais pourra ainsi retrouver son poste de prédilection à côté Abdoulaye Bâ ou de Pape Guèye, par exemple.
Pape Ndiaye Souaré apportera davantage de concurrence à Cheikh Mbengue sur le côté gauche. A moins que le Rémois ne soit décalé d’un cran pour apporter plus de vivacité au secteur offensif notamment dans la précision de ses centres. Pape Kouli Diop devrait aussi redoubler d’efforts sous la menace de Sadio Mané pour le poste de meneur de jeu.
Par ailleurs, il faut noter que le match aller face à la Côte d’Ivoire arrive dans un contexte assez particulier. Les championnats d’Europe viennent juste de démarrer. Les joueurs vont certainement manquer de rythme. A Joseph Koto, de trouver le juste milieu pour atteindre le premier objectif de son contrat : se qualifier à la Can 2013.
Source : Sudonline
Certaines voix autorisées estiment qu’il faut se rendre en Côte d’Ivoire avec la formation olympique. D’autres, soutiennent qu’il faut juste y «greffer» quelques anciens «cadres» pour défier Yaya Touré, Didier Drogba, Gervinho, Kolo Touré, Didier Zokora etc. Ce qui selon nous, serait une grossière erreur.*
La sélection nationale olympique est certes composée de jeunes joueurs assez talentueux! Mais, ce serait suicidaire d’enterrer déjà, Demba Bâ, Papiss Demba Cissé, Moussa Sow, Dame Ndoye, Issiar Dia, Souleymane Diawara entre autres.
Le fiasco de Bata a fait mal au football sénégalais. Pour autant, il ne faut pas jeter l’eau avec le bébé. On se souvient encore du naufrage des Bleus lors de la Coupe du monde 2002. La France ultra favorite avec trois meilleurs buteurs des championnats de France (Djibril Cissé), d’Angleterre (Thierry Henry) et d’Italie (David Trezeguet) ont été éliminés dès le premier tour, sans inscrire le moindre but.
Une purge avait été alors amorcée. Suite à une manœuvre supposée à tort à raison de Thierry Henry, qui ne supporterait plus de vivre dans l’ombre de Zidane, Raymond Domenech s’était passé des services du numéro 10 des Bleus.
Mais, la France de football va vite se rendre compte qu’il était encore prématuré d’envoyer Zizou et compagnie à la retraite. Peinant à décrocher une qualif’ pour le Mondial de 2006, des appels au pied vont se multiplier. Zizou fait alors son comeback non sans imposer des conditions. Il «sélectionne» Claude Makélé et Lilian Thuram. La suite est connue.
Au Sénégal également, nous avons tendance souvent à aller plus vite que la musique. L’équipe nationale olympique avait certes produit du jeu. Mais, les joueurs manquent encore de maturité. N’oublions surtout pas comment nous avons pu composter notre ticket pour Londres. C’était à l’issue d’un match de barrage contre …Oman. Les autres trois billets africains nous avaient échappé. Le Gabon, l’Egypte et le Maroc nous les avaient subtilisés.
Mieux, en phase finale, ce n’est pas une victoire (2-0) contre l’Uruguay qui fera qu’on atteigne l’Olympe. Nous avons été tenus en échec aussi par une sélection de Gallois, Anglais, Nord Irlandais et Ecossais. Même, s’il y avait dans cette Team GB, la légende mancunienne : Ryan Giggs… 39 ans.
Pour passer le cap du premier tour, nous n’avons pas pu faire mieux qu’un nul (1-1) devant les Emirats Arabes Unis.
En quarts de finale, le seul mérite, c’est d’avoir su remonter deux buts en 28 minutes. Mais, à la fin, il y avait un goût d’inachevé, à cause des errements de l’axe central qui ont vite tué le suspense.
C’est pour dire que dans cette sélection, il y avait du bon. Mais aussi beaucoup de déchets.
Par conséquent, Joseph Koto aurait mieux à effectuer un savant dosage entre l’équipe de Bata et celle de Londres.
Souleymane Diawara étant déjà forfait, en raison de blessures, Lamine Sané n’est pas moins loti. Le Bordelais pourra ainsi retrouver son poste de prédilection à côté Abdoulaye Bâ ou de Pape Guèye, par exemple.
Pape Ndiaye Souaré apportera davantage de concurrence à Cheikh Mbengue sur le côté gauche. A moins que le Rémois ne soit décalé d’un cran pour apporter plus de vivacité au secteur offensif notamment dans la précision de ses centres. Pape Kouli Diop devrait aussi redoubler d’efforts sous la menace de Sadio Mané pour le poste de meneur de jeu.
Par ailleurs, il faut noter que le match aller face à la Côte d’Ivoire arrive dans un contexte assez particulier. Les championnats d’Europe viennent juste de démarrer. Les joueurs vont certainement manquer de rythme. A Joseph Koto, de trouver le juste milieu pour atteindre le premier objectif de son contrat : se qualifier à la Can 2013.
Source : Sudonline