D’après l’avocate et spécialiste en droit de l’immigration, Fatou Babou, la question de l’émigration, surtout clandestine, devient préoccupante. « Le problème commence avec la dissociation des questions de Coopération et de Migration. Des personnes perdent leurs titres de séjour sans l’intervention de l’Etat d’origine. Vraiment, les conditions deviennent très difficile pour les émigrants », a martelé Mme Babou.
Fatou Babou a dans la foulée profité pour interpeller le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, sur la question migratoire : « Ce que je demande le président de la République de prendre ses responsabilités sur la question migratoire », avant de proposer. « D’abord, il faudra un organe chargé des questions migratoires. Ceci pourrait même se faire en adéquation et en collaboration avec des pays comme le Mali, la Mauritanie ou la Côte d’Ivoire. C’est à nous de prendre nos responsabilité pour protéger nos enfants ».
Revenant, en revanche, sur les conditions et modalités mises en place par les pays d’accueil, Fatou Babou a également indexé les « refus non justifiés des visas » par les Etats. « En tant qu’avocate, j’ai tendance à attaquer notamment au Tribunal de Nantes des refus d’octroi de visas. En outre, quand on refuse à quelqu’un son visa en France, il a trente jours pour contester la décision, pourvu qu’il soit un refus non justifié », a-t-elle confirmé, en exhortant les migrants de s’informer sur les textes migratoires du pays d’accueil.
Fatou Babou a dans la foulée profité pour interpeller le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, sur la question migratoire : « Ce que je demande le président de la République de prendre ses responsabilités sur la question migratoire », avant de proposer. « D’abord, il faudra un organe chargé des questions migratoires. Ceci pourrait même se faire en adéquation et en collaboration avec des pays comme le Mali, la Mauritanie ou la Côte d’Ivoire. C’est à nous de prendre nos responsabilité pour protéger nos enfants ».
Revenant, en revanche, sur les conditions et modalités mises en place par les pays d’accueil, Fatou Babou a également indexé les « refus non justifiés des visas » par les Etats. « En tant qu’avocate, j’ai tendance à attaquer notamment au Tribunal de Nantes des refus d’octroi de visas. En outre, quand on refuse à quelqu’un son visa en France, il a trente jours pour contester la décision, pourvu qu’il soit un refus non justifié », a-t-elle confirmé, en exhortant les migrants de s’informer sur les textes migratoires du pays d’accueil.
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