Les habitants de Mbour Teffess, un quartier de la commune de Mbour sont vent debout contre l'émigration irrégulière. C'est l'un des lieux les plus décimés de la ville côtière. Ne pouvant plus rester les bras croisés, les population de ce quartier étaient ce lundi réunies pour peaufiner des stratégies. Dont les plus remarquables sont la dénonciation des organisateurs de ces voyages irréguliers et la mise en place d'une organisation dénommée Koureul Gui servant à lutter contre le fléau.
Le délégué du quartier Teffess, Ousseynou Ndoye, appelle l'Etat à prendre des mesures draconiennes contre ces " criminels", selon ses termes. Au micro de la RFM, le vieux Ndoye ne rumine pas sa colère contre les convoyeurs de migrants. "Si j'étais l'Etat les convoyeurs qui organisent ces voyagent j'allais les condamner à vie. Le receleur qui joue l'intermédiaire entre le voyeur et le passeur, il faut le condamner de 40 à 50 ans de prison. Si cela est appliqué en six mois on ne verra plus de pirogue quitter ici pour rallier Barcelone", a confié le chef de quartier.
En sus, les habitants du quartier ont formé des groupes de surveillance des plages. Mais selon la majorité d'entre eux tout doit commencer par la sensibilisation contre ces voyages périlleux. Ces jeunes s'entêtent toujours à croire que l'Europe est un eldorado. "Nous avons ici des gens très motivés. Ils passent la nuit sur la plage en train d'épier les moindres mouvements. Si on nous donne les moyens, nous sommes capables d'arrêter ce fléau. Mais le problème est qu'un civile ne peut pas condamner un civile", a regretté le chef de quartier de Teffess.
Koureul Gui du nom de l'organisation, chargée de la surveillance des plages appelle les autres zones d'embarcation à s'inspirer de leur exemple. "C'est une initiative phare qui doit être perpétuée dans le Sénégal", a conclu le vieux Ndoye.
Le délégué du quartier Teffess, Ousseynou Ndoye, appelle l'Etat à prendre des mesures draconiennes contre ces " criminels", selon ses termes. Au micro de la RFM, le vieux Ndoye ne rumine pas sa colère contre les convoyeurs de migrants. "Si j'étais l'Etat les convoyeurs qui organisent ces voyagent j'allais les condamner à vie. Le receleur qui joue l'intermédiaire entre le voyeur et le passeur, il faut le condamner de 40 à 50 ans de prison. Si cela est appliqué en six mois on ne verra plus de pirogue quitter ici pour rallier Barcelone", a confié le chef de quartier.
En sus, les habitants du quartier ont formé des groupes de surveillance des plages. Mais selon la majorité d'entre eux tout doit commencer par la sensibilisation contre ces voyages périlleux. Ces jeunes s'entêtent toujours à croire que l'Europe est un eldorado. "Nous avons ici des gens très motivés. Ils passent la nuit sur la plage en train d'épier les moindres mouvements. Si on nous donne les moyens, nous sommes capables d'arrêter ce fléau. Mais le problème est qu'un civile ne peut pas condamner un civile", a regretté le chef de quartier de Teffess.
Koureul Gui du nom de l'organisation, chargée de la surveillance des plages appelle les autres zones d'embarcation à s'inspirer de leur exemple. "C'est une initiative phare qui doit être perpétuée dans le Sénégal", a conclu le vieux Ndoye.