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Emploi des jeunes: La Bad prône un leadership fort et une réelle volonté politique

La Banque africaine de développement (Bad) prône un leadership fort ainsi qu’une réelle volonté politique pour résoudre la question de l’emploi des jeunes au Sénégal.



représentante résidente régionale du Bureau régional de Banque africaine de développement (Bad), Mme Leila Mokaddem
représentante résidente régionale du Bureau régional de Banque africaine de développement (Bad), Mme Leila Mokaddem

 
 
«  Offrir des emplois aux jeunes n’est pas une tache facile. Mais ce n’est pas aussi une tâche insurmontable. S’attaquer à ces questions demande un leadership fort, une réelle volonté politique et une bonne organisation et coordination », a déclaré hier la représentante résidente régionale du Bureau régional de Banque africaine de développement (Bad), Mme Leila Mokaddem. C’était à l’ouverture de la journée nationale de l’intégration des étudiants africains au Sénégal organisée par le Centre africain de complémentarité, universitaire et de promotion (Cacsup).
Mme Mokkadem a estimé que les jeunes sont l’avenir des pays.  Elle a ajouté que la Bad accompagne le Sénégal dans sa politique d’emplois des jeunes à travers notamment le projet d’appui à la promotion de l’emploi pour les jeunes et les femmes au Sénégal.  Selon la représentante régionale, ce projet vise à offrir aux jeunes et aux femmes en particulier ceux vivant en milieu rural des opportunités d’emploi et de création de revenus. « Il contribuera à doter les jeunes et les femmes de compétences et de capacités d’action leur permettant de valoriser les ressources et les potentialités locales en vue d’une amélioration de leurs conditions de vie », a dit Mme Mokkadem.
   Des étudiants de 15 nationalités ont participé aux festivités qui ont eu lieu au Cices. Le thème de la journée : jeunes diplômés : enjeux et défis de l’emploi et de l’entreprenariat ». Selon Eloi Sarr, l’objectif est d’arriver à conscientiser déjà les étudiants en fin de cursus sur la nécessité de trouver un emploi.  D’où la présence massive des institutions financières comme la Bad, la Bnde, le Fnpj, l’Anej, 5k et les conseils des chefs d’entreprise. Selon M. Sarr, les conclusions tirées de la réflexion seront portées à niveau des pouvoirs publics.
 
 

 



Dimanche 10 Mars 2013 - 19:13


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