le Président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop
‘’Nous avons une base de données avec la Fondation emploi-jeunes avec plus de 60.000 CV de bac+2 à bac+10’’, a-t-il déclaré à la radio privée RFM, en marge de l’ouverture de la 8-ème édition du Forum du premier emploi, une initiative destinée à offrir aux jeunes du travail.
‘’Le constat est fait, le travail salarié est saturé’’, a-t-il ajouté estimant que ‘’des milliers de jeunes sont diplômés dans des secteurs complètement saturés, sciences économiques, histoire, géographie, sociologie, etc. Ce sont des secteurs qui, aujourd’hui, n’offrent plus d’emplois’’.
Il a signalé l’émergence de ‘’secteurs très porteurs’’ favorisant de ‘’nouveaux métiers’’, dans le télémarketing, la restauration, le tourisme et les TIC.
Le président du MEDS a souligné l’importance de nouveaux métiers liés à l’informatique et l’Internet, critiquant ‘’le prestige de l’emploi’’ cultivé par les familles jadis obnubilées par certaines professions.
Selon lui, une ‘’grosse boîte’’ installée à Dakar cherchait récemment une vingtaine d’électrotechniciens. ‘’Nous avons peiné à en trouver cinq, alors qu’en ouvrant la base de données, nous avons 20.000 diplômés en sciences économiques.’’
Cette année, à la 8-ème édition du Forum du premier emploi, le MEDS souligne la présence de dizaines d’entreprises inscrites qui lui ont communiqué leurs besoins de ressources humaines. ‘’Nous allons mettre à leur dispositions les profils adéquats’’, a-t-il dit.
Concomitamment, a-t-il ajouté, ‘’nous essayons de mettre en place un guichet unique pour orienter les jeunes qui aspirent à devenir des chefs d’entreprises, les aider et les accompagner à créer leurs propres entreprises’’. ‘’C’est l’auto-emploi’’, a-t-il dit.
‘’Il y a la formation, c’est le savoir, il reste le savoir-faire’’, relève-t-il expliquant que ces jeunes bénéficieront de l’accompagnement de mentors. Ces coachs les suivent pendant deux à trois ans jusqu’à ce qu’ils deviennent de ‘’vrais chefs d’entreprise’’.
Mbagnick Diop invite l’Etat, le secteur privé et la société civile à ‘’prendre à bras le corps le problème (de l’emploi-jeune) pour essayer de donner un coup de main à ces jeunes diplômés et qui sont livrés à eux-mêmes’’. ‘’C’est une des solutions à l’emploi des jeunes, c’est un cadre unique de recrutement.’’
Commentant le bilan des éditions précédentes du forum du premier, M. Diop dit avoir aidé des milliers de jeunes devenus des responsables dans de grandes boîtes.
‘’C’est une satisfaction morale qui n’a pas de prix parce que j’ai cette fibre sociale’’. A son avis, il est du devoir des chefs d’entreprises d’aider ces jeunes, notamment à acquérir d’avoir un stage.
Parfois, a-t-il déploré, les chefs d’entreprises sont égoïstes, cyniques à la limite. Ils exigent des jeunes, deux à trois ans d’expérience professionnelle mais, il n’y a pas d’université où on enseigne l’expérience professionnelle. Elle s’acquiert sur le terrain’’.
Le président le Mouvement des entreprises du Sénégal a, à nouveau, interpellé les autorités de l’Etat pour leur demandé d’’’insuffler une manne financière (dans les caisses des) entreprises, particulièrement les PME/PMI qui embauchent’’.
Aujourd’hui, a-t-il indiqué, ces PME sont confrontées à des problèmes de trésorerie et d’investissement. ‘’Pour créer des emplois, il faut qu’on investisse. C’est à l’Etat de venir en aide aux entreprises.’’
Cette année, l’organisateur du forum du premier emploi dit avoir rencontré ‘’énormément de problèmes’’ pour l’organiser, à cause de la crise financière.
‘’Les entreprises me disaient qu’elles voulaient bien venir participer et recruter mais elles n’ont plus les moyens de le faire. On est même en train de réfléchir à se séparer de certains de nos employés.’’
‘’Le constat est fait, le travail salarié est saturé’’, a-t-il ajouté estimant que ‘’des milliers de jeunes sont diplômés dans des secteurs complètement saturés, sciences économiques, histoire, géographie, sociologie, etc. Ce sont des secteurs qui, aujourd’hui, n’offrent plus d’emplois’’.
Il a signalé l’émergence de ‘’secteurs très porteurs’’ favorisant de ‘’nouveaux métiers’’, dans le télémarketing, la restauration, le tourisme et les TIC.
Le président du MEDS a souligné l’importance de nouveaux métiers liés à l’informatique et l’Internet, critiquant ‘’le prestige de l’emploi’’ cultivé par les familles jadis obnubilées par certaines professions.
Selon lui, une ‘’grosse boîte’’ installée à Dakar cherchait récemment une vingtaine d’électrotechniciens. ‘’Nous avons peiné à en trouver cinq, alors qu’en ouvrant la base de données, nous avons 20.000 diplômés en sciences économiques.’’
Cette année, à la 8-ème édition du Forum du premier emploi, le MEDS souligne la présence de dizaines d’entreprises inscrites qui lui ont communiqué leurs besoins de ressources humaines. ‘’Nous allons mettre à leur dispositions les profils adéquats’’, a-t-il dit.
Concomitamment, a-t-il ajouté, ‘’nous essayons de mettre en place un guichet unique pour orienter les jeunes qui aspirent à devenir des chefs d’entreprises, les aider et les accompagner à créer leurs propres entreprises’’. ‘’C’est l’auto-emploi’’, a-t-il dit.
‘’Il y a la formation, c’est le savoir, il reste le savoir-faire’’, relève-t-il expliquant que ces jeunes bénéficieront de l’accompagnement de mentors. Ces coachs les suivent pendant deux à trois ans jusqu’à ce qu’ils deviennent de ‘’vrais chefs d’entreprise’’.
Mbagnick Diop invite l’Etat, le secteur privé et la société civile à ‘’prendre à bras le corps le problème (de l’emploi-jeune) pour essayer de donner un coup de main à ces jeunes diplômés et qui sont livrés à eux-mêmes’’. ‘’C’est une des solutions à l’emploi des jeunes, c’est un cadre unique de recrutement.’’
Commentant le bilan des éditions précédentes du forum du premier, M. Diop dit avoir aidé des milliers de jeunes devenus des responsables dans de grandes boîtes.
‘’C’est une satisfaction morale qui n’a pas de prix parce que j’ai cette fibre sociale’’. A son avis, il est du devoir des chefs d’entreprises d’aider ces jeunes, notamment à acquérir d’avoir un stage.
Parfois, a-t-il déploré, les chefs d’entreprises sont égoïstes, cyniques à la limite. Ils exigent des jeunes, deux à trois ans d’expérience professionnelle mais, il n’y a pas d’université où on enseigne l’expérience professionnelle. Elle s’acquiert sur le terrain’’.
Le président le Mouvement des entreprises du Sénégal a, à nouveau, interpellé les autorités de l’Etat pour leur demandé d’’’insuffler une manne financière (dans les caisses des) entreprises, particulièrement les PME/PMI qui embauchent’’.
Aujourd’hui, a-t-il indiqué, ces PME sont confrontées à des problèmes de trésorerie et d’investissement. ‘’Pour créer des emplois, il faut qu’on investisse. C’est à l’Etat de venir en aide aux entreprises.’’
Cette année, l’organisateur du forum du premier emploi dit avoir rencontré ‘’énormément de problèmes’’ pour l’organiser, à cause de la crise financière.
‘’Les entreprises me disaient qu’elles voulaient bien venir participer et recruter mais elles n’ont plus les moyens de le faire. On est même en train de réfléchir à se séparer de certains de nos employés.’’