Il est porté à la connaissance du public que contrairement aux affirmations publiées par le site Seneweb.com le 30 Juillet 2019 et reprises par plusieurs supports d’information, les deux pharmaciens n’ont pas été licenciés pour avoir prié au sein de la pharmacie, mais pour mauvaise manière de servir et insubordination à la suite de leur refus de se conformer à deux notes de services prises par la Direction.
A toutes fins nous joignons les lettres de licenciements qui leur ont été adressées lesquelles attestent à suffisance que contrairement aux faits relatés dans la presse, la prière n’est nullement le motif de leur licenciement.
JAMAIS depuis 1935, ni feu Henri GUIGON, ni Bernard GUIGON dont l’épouse est musulmane n’ont interdit à quiconque de prier au sein de la Pharmacie. Le personnel a été invité, pour des raisons d’organisation et de sécurité des malades, à le faire en dehors des heures de service et dans un lieu approprié. Or, les deux ex-employés n’arrêtaient pas de quitter leur poste aux comptoirs de la pharmacie, pendant les heures de service, sans l’autorisation de leur hiérarchie, ce en dépit de tous les rappels à l’ordre et au mépris du serment de GALIEN qu’ils ont prêté. Ledit serment leur fait obligation « de ne jamais oublier (leur) responsabilité et (leurs) devoirs envers le malade et sa dignité humaine ». Depuis 1935, tous les employés musulmans et non musulmans, qui se sont succédés à la pharmacie en ont assimilé et bien compris les contraintes et obligations (le travail, tout comme la prière, étant une obligation pour tout musulman) et n’y ont jamais vu un quelconque manque de respect pour la communauté musulmane.
Il n’est pas inutile de souligner que la pharmacie compte à ce jour près de 80 employés permanents dont les 8/10ème sont musulmans et que seuls ces deux personnes se sont distinguées par leur indiscipline et leur irresponsabilité.
La stratégie qui consiste à tirer profit de ces infractions à la discipline pour tenter de créer un problème confessionnel ou faire le buzz au détriment d’une entreprise qui crée de la croissance depuis près d’un siècle, constitue une dérive dangereuse, dans une République comme la nôtre.
En effet, leur liberté de prier ne leur donne pas le droit d’enfreindre la discipline de la pharmacie, encore moins quitter leur poste pendant les heures de travail, sans autorisation.
Leur liberté de culte ne leur donne pas non plus le droit de ne pas observer les horaires de travail ni encore moins celui de remettre en cause le pouvoir de direction et d’organisation du Chef d’entreprise que nous sommes.
Dakar, le 1er août 2019
Pour la Pharmacie GUIGON
M. Bernard H. GUIGON
Directeur Général
A toutes fins nous joignons les lettres de licenciements qui leur ont été adressées lesquelles attestent à suffisance que contrairement aux faits relatés dans la presse, la prière n’est nullement le motif de leur licenciement.
JAMAIS depuis 1935, ni feu Henri GUIGON, ni Bernard GUIGON dont l’épouse est musulmane n’ont interdit à quiconque de prier au sein de la Pharmacie. Le personnel a été invité, pour des raisons d’organisation et de sécurité des malades, à le faire en dehors des heures de service et dans un lieu approprié. Or, les deux ex-employés n’arrêtaient pas de quitter leur poste aux comptoirs de la pharmacie, pendant les heures de service, sans l’autorisation de leur hiérarchie, ce en dépit de tous les rappels à l’ordre et au mépris du serment de GALIEN qu’ils ont prêté. Ledit serment leur fait obligation « de ne jamais oublier (leur) responsabilité et (leurs) devoirs envers le malade et sa dignité humaine ». Depuis 1935, tous les employés musulmans et non musulmans, qui se sont succédés à la pharmacie en ont assimilé et bien compris les contraintes et obligations (le travail, tout comme la prière, étant une obligation pour tout musulman) et n’y ont jamais vu un quelconque manque de respect pour la communauté musulmane.
Il n’est pas inutile de souligner que la pharmacie compte à ce jour près de 80 employés permanents dont les 8/10ème sont musulmans et que seuls ces deux personnes se sont distinguées par leur indiscipline et leur irresponsabilité.
La stratégie qui consiste à tirer profit de ces infractions à la discipline pour tenter de créer un problème confessionnel ou faire le buzz au détriment d’une entreprise qui crée de la croissance depuis près d’un siècle, constitue une dérive dangereuse, dans une République comme la nôtre.
En effet, leur liberté de prier ne leur donne pas le droit d’enfreindre la discipline de la pharmacie, encore moins quitter leur poste pendant les heures de travail, sans autorisation.
Leur liberté de culte ne leur donne pas non plus le droit de ne pas observer les horaires de travail ni encore moins celui de remettre en cause le pouvoir de direction et d’organisation du Chef d’entreprise que nous sommes.
Dakar, le 1er août 2019
Pour la Pharmacie GUIGON
M. Bernard H. GUIGON
Directeur Général