Rex Tillerson et Sergueï Lavrov étaient tous deux sur le continent africain en ce début mars, mais il n’y a pas eu de rencontre, bien au contraire, comme l’explique Pierre Yves Vircoulon, chercheur à l’Ifri. « Leurs calendriers de voyage s’évitent soigneusement. Le seul pays qu’ils visitent tous les deux c’est l’Ethiopie », siège de l’Union africaine. Et encore, « à des moments différents ».
Les deux hommes parlent beaucoup d’économie et d’intérêts économiques avec leurs partenaires africains, mais pas entre eux. Selon le chercheur, on est « dans une sorte de mini guerre froide entre Moscou et les Etats-Unis ». Et, comme à l’époque de la guerre froide, « les deux capitales essaient de se trouver ou de consolider des alliés en Afrique » et de « rejouer, un peu, sur le théâtre africain la guerre froide des années 1980 ».
Dans ce contexte, « ce n’est pas un hasard » si le chef de la diplomatie russe a débuté sa visite par le Zimbabwe, puis a enchainé sur l’Angola et le Mozambique. Autant de pays « avec lesquels Moscou a eu des relations très importantes à l’époque de la guerre froide ».
Les deux hommes parlent beaucoup d’économie et d’intérêts économiques avec leurs partenaires africains, mais pas entre eux. Selon le chercheur, on est « dans une sorte de mini guerre froide entre Moscou et les Etats-Unis ». Et, comme à l’époque de la guerre froide, « les deux capitales essaient de se trouver ou de consolider des alliés en Afrique » et de « rejouer, un peu, sur le théâtre africain la guerre froide des années 1980 ».
Dans ce contexte, « ce n’est pas un hasard » si le chef de la diplomatie russe a débuté sa visite par le Zimbabwe, puis a enchainé sur l’Angola et le Mozambique. Autant de pays « avec lesquels Moscou a eu des relations très importantes à l’époque de la guerre froide ».