Karrou Wawim est interpellé devant une pharmacie le 21 décembre 2018. Il raconte avoir été frappé à coups de crosse, et avoir subi des violences par la suite. Aujourd'hui, ses proches s'inquiètent, comme l'explique Atcholi Kao, président de l'Association des victimes de la torture au Togo (Asvitto). « Il manifeste unamaigrissement général et il a le ventre qui est gonflé, selon les témoignages de la famille, avec une grosse boule à la poitrine, et il a des difficultés respiratoires. Pour toutes ces personnes, ce sont les familles maintenant qui se débrouillent pour prendre en charge leurs proches. »
Karrou Wawim est détenu depuis presque 6 ans, sans procès, comme d'autres personnes arrêtées à cette période, pendant laquelle le Togo connait des manifestations de partis d'opposition contre les législatives.
Maître Raphael Kpandé Adzaré est l'avocat de plusieurs de ces personnes, soupçonnées de troubles à l'ordre public ou tentative d'atteinte à la sureté de l'État. « M. Karrou Wawim fait partie d'une kyrielle de personnes arrêtées qui ont été arrêtées dans le contexte de manifestations de la C14. Depuis, ils sont en détention préventive, ont subi des actes de torture, notamment les décharges électriques. Même si c’est le cas de Karrou Wawim qui affleure aujourd’hui, tous sont vraiment malades. Nous pensons que ce sont des détenus d'opinion », estime-t-il.
Il y a un an, la cour de justice de la Cédéao s'est prononcée pour la libération d'un groupe de 14 détenus, dont Karrou Wawim. À ce jour, cette décision est restée sans effet.
Karrou Wawim est détenu depuis presque 6 ans, sans procès, comme d'autres personnes arrêtées à cette période, pendant laquelle le Togo connait des manifestations de partis d'opposition contre les législatives.
Maître Raphael Kpandé Adzaré est l'avocat de plusieurs de ces personnes, soupçonnées de troubles à l'ordre public ou tentative d'atteinte à la sureté de l'État. « M. Karrou Wawim fait partie d'une kyrielle de personnes arrêtées qui ont été arrêtées dans le contexte de manifestations de la C14. Depuis, ils sont en détention préventive, ont subi des actes de torture, notamment les décharges électriques. Même si c’est le cas de Karrou Wawim qui affleure aujourd’hui, tous sont vraiment malades. Nous pensons que ce sont des détenus d'opinion », estime-t-il.
Il y a un an, la cour de justice de la Cédéao s'est prononcée pour la libération d'un groupe de 14 détenus, dont Karrou Wawim. À ce jour, cette décision est restée sans effet.
Amélioration du rendement des cultures
En effet, l’utilisation des produits agrochimiques sont appliquées dans les fermes reculées du pays, selon des modalités et des quantités qui n’interfèrent pas avec les processus biologiques du sol.
Certains chercheurs dans le domaine agricole à l’université du Rwanda estiment que ces pratiques s’avèrent également indispensables pour améliorer le rendement des cultures et assurer la sécurité alimentaire pour les communautés les plus vulnérables.
D’après Dr Nathan Kanuma Taremwa, enseignant et chercheur au Collège d’agriculture, de zootechnie et de médecine vétérinaire de l’université du Rwanda, certaines pratiques agricoles, telles que les rotations, l’entretien de la biodiversité ont prouvé leur efficacité pour maintenir une préservation des ressources naturelles.
« Avec la diversification, l’expérience du Rwanda a montré que les petits exploitants agricoles ont encore besoin, non seulement d’acquérir certaines compétences qui leur permettent d’enrichir leur métier, mais aussi de gérer la complexité qui en découle », dit Taremwa à Mongabay.
Toutefois, l’aspect le plus positif de l’une de ces approches agricoles a conduit à l’amélioration des conditions de travail des petits agriculteurs comme Vuningoma à travers l’utilisation équilibrée des sols avec la conservation de l’environnement.
« Grâce à cette initiative, la production agricole et les revenus ont augmenté comme jamais auparavant (…). Je suis maintenant en mesure de payer les frais de scolarité et l’assurance mutuelle de mes enfants », a dit Vuningoma.
Selon les statistiques officielles au Rwanda, le secteur agricole reste un élément dominant de l’économie, représentant environ 80 % du marché d’emploi et contribuant à hauteur de 25 % du Produit intérieur brut (PIB), avec également des retombées dans la sous-région.
Dr Alexandre Rutikanga, Conseiller technique en chef au ministère rwandais de l’Agriculture et des ressources animales, affirme que l’agriculture diversifiée reste également une autre voie prometteuse pour parvenir à une production alimentaire plus durable.
« Une agriculture diversifiée sans pesticides ni engrais de synthèse, plus respectueuse des sols et de la biodiversité, reste une solution durable pour améliorer les conditions de vie des exploitants agricoles et maintenir la conservation de la biodiversité », a-t-il dit à Mongabay.
Les récentes estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) montrent qu’il y a encore la possibilité pour la plupart des pays en Afrique de promouvoir et de protéger la biodiversité et assurer ainsi la productivité des futurs systèmes agroalimentaires.
Selon la FAO, la forte croissance de la production agricole sur le continent s’explique principalement par l’expansion des surfaces cultivées et par l’intensification des systèmes de culture, et non par une amélioration à grande échelle des rendements.
En effet, l’utilisation des produits agrochimiques sont appliquées dans les fermes reculées du pays, selon des modalités et des quantités qui n’interfèrent pas avec les processus biologiques du sol.
Certains chercheurs dans le domaine agricole à l’université du Rwanda estiment que ces pratiques s’avèrent également indispensables pour améliorer le rendement des cultures et assurer la sécurité alimentaire pour les communautés les plus vulnérables.
D’après Dr Nathan Kanuma Taremwa, enseignant et chercheur au Collège d’agriculture, de zootechnie et de médecine vétérinaire de l’université du Rwanda, certaines pratiques agricoles, telles que les rotations, l’entretien de la biodiversité ont prouvé leur efficacité pour maintenir une préservation des ressources naturelles.
« Avec la diversification, l’expérience du Rwanda a montré que les petits exploitants agricoles ont encore besoin, non seulement d’acquérir certaines compétences qui leur permettent d’enrichir leur métier, mais aussi de gérer la complexité qui en découle », dit Taremwa à Mongabay.
Toutefois, l’aspect le plus positif de l’une de ces approches agricoles a conduit à l’amélioration des conditions de travail des petits agriculteurs comme Vuningoma à travers l’utilisation équilibrée des sols avec la conservation de l’environnement.
« Grâce à cette initiative, la production agricole et les revenus ont augmenté comme jamais auparavant (…). Je suis maintenant en mesure de payer les frais de scolarité et l’assurance mutuelle de mes enfants », a dit Vuningoma.
Selon les statistiques officielles au Rwanda, le secteur agricole reste un élément dominant de l’économie, représentant environ 80 % du marché d’emploi et contribuant à hauteur de 25 % du Produit intérieur brut (PIB), avec également des retombées dans la sous-région.
Dr Alexandre Rutikanga, Conseiller technique en chef au ministère rwandais de l’Agriculture et des ressources animales, affirme que l’agriculture diversifiée reste également une autre voie prometteuse pour parvenir à une production alimentaire plus durable.
« Une agriculture diversifiée sans pesticides ni engrais de synthèse, plus respectueuse des sols et de la biodiversité, reste une solution durable pour améliorer les conditions de vie des exploitants agricoles et maintenir la conservation de la biodiversité », a-t-il dit à Mongabay.
Les récentes estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) montrent qu’il y a encore la possibilité pour la plupart des pays en Afrique de promouvoir et de protéger la biodiversité et assurer ainsi la productivité des futurs systèmes agroalimentaires.
Selon la FAO, la forte croissance de la production agricole sur le continent s’explique principalement par l’expansion des surfaces cultivées et par l’intensification des systèmes de culture, et non par une amélioration à grande échelle des rendements.
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