L'ex-patronne du principal parti d'opposition en Afrique du Sud, Helen Zille, a provoqué jeudi une tempête sur les réseaux sociaux pour avoir défendu les aspects positifs du colonialisme dans une série de tweets rageurs.
"Pour ceux qui considèrent que l'héritage du colonialisme est SEULEMENT négatif, pensez à l'indépendance de la justice, au réseau de transports, à l'eau courante etc", a écrit l'ancienne cheffe de l'Alliance démocratique (DA) sur son compte Twitter.
"Est-ce que nous aurions ce niveau de soins spécialisés et de traitements sans l'influence coloniale ? Soyez honnêtes, s'il vous plaît", a poursuivi cette politicienne sud-africaine blanche.
Près d'un quart de siècle après la chute du régime blanc raciste de l'apartheid dans l'ancienne colonie britannique, ses messages ont mis le feu à la Toile.
"Helen, c'est une insulte aux Noirs qui souffrent et éprouvent encore les effets du colonialisme", a riposté sur Twitter le porte-parole du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, Zizi Kodwa, la traitant de "suprémaciste blanche d'extrême droite".
Le parti de la gauche radicale, les Combattants pour la liberté économique (EFF), a exigé la démission immédiate de l'actuelle Premier ministre de la province du Cap Occidental.
"Aucune personne qui occupe une fonction officielle dans notre pays (...) ne peut être autorisée à exprimer librement ce racisme de sang froid", a jugé le porte-parole des EFF, Mbuyiseni Ndlozi.
Mme Zille s'est rapidement excusée. "Je m'excuse sans réserve pour un tweet qui a été compris comme une défense du colonialisme. Ce n'était pas le cas", a-t-elle assuré.
Mais sa sortie a plongé dans l'embarras son propre parti, qui s'efforce depuis l'élection de son nouveau président noir de s'affranchir de son étiquette de parti de Blancs.
"Que ce soit clair: le colonialisme, comme l'apartheid, était un système d'oppression et d'assujettissement. Il n'est pas justifiable", a tweeté le chef de la DA, Mmusi Maimane.
Avant d'indiquer que son parti allait ouvrir une enquête disciplinaire interne contre Helen Zille.
Lors des élections locales d'août dernier, la DA a réussi, avec l'appui de l'EFF, à arracher à l'ANC le contrôle de municipalités emblématiques comme la capitale Pretoria ou Johannesburg.
Elle espère confirmer ce succès lors des élections générales de 2019 et battre l'ANC de feu Nelson Mandela, parti qui dirige l'Afrique du Sud sans partage depuis 1994.
"Pour ceux qui considèrent que l'héritage du colonialisme est SEULEMENT négatif, pensez à l'indépendance de la justice, au réseau de transports, à l'eau courante etc", a écrit l'ancienne cheffe de l'Alliance démocratique (DA) sur son compte Twitter.
"Est-ce que nous aurions ce niveau de soins spécialisés et de traitements sans l'influence coloniale ? Soyez honnêtes, s'il vous plaît", a poursuivi cette politicienne sud-africaine blanche.
Près d'un quart de siècle après la chute du régime blanc raciste de l'apartheid dans l'ancienne colonie britannique, ses messages ont mis le feu à la Toile.
"Helen, c'est une insulte aux Noirs qui souffrent et éprouvent encore les effets du colonialisme", a riposté sur Twitter le porte-parole du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, Zizi Kodwa, la traitant de "suprémaciste blanche d'extrême droite".
Le parti de la gauche radicale, les Combattants pour la liberté économique (EFF), a exigé la démission immédiate de l'actuelle Premier ministre de la province du Cap Occidental.
"Aucune personne qui occupe une fonction officielle dans notre pays (...) ne peut être autorisée à exprimer librement ce racisme de sang froid", a jugé le porte-parole des EFF, Mbuyiseni Ndlozi.
Mme Zille s'est rapidement excusée. "Je m'excuse sans réserve pour un tweet qui a été compris comme une défense du colonialisme. Ce n'était pas le cas", a-t-elle assuré.
Mais sa sortie a plongé dans l'embarras son propre parti, qui s'efforce depuis l'élection de son nouveau président noir de s'affranchir de son étiquette de parti de Blancs.
"Que ce soit clair: le colonialisme, comme l'apartheid, était un système d'oppression et d'assujettissement. Il n'est pas justifiable", a tweeté le chef de la DA, Mmusi Maimane.
Avant d'indiquer que son parti allait ouvrir une enquête disciplinaire interne contre Helen Zille.
Lors des élections locales d'août dernier, la DA a réussi, avec l'appui de l'EFF, à arracher à l'ANC le contrôle de municipalités emblématiques comme la capitale Pretoria ou Johannesburg.
Elle espère confirmer ce succès lors des élections générales de 2019 et battre l'ANC de feu Nelson Mandela, parti qui dirige l'Afrique du Sud sans partage depuis 1994.
Autres articles
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement