Si la plupart d’entre elles ont été relâchées, au moins un étudiant sera transféré au tribunal ce mercredi 9 octobre. Depuis plusieurs semaines, les arrestations et les placements en détention provisoire de militants ou manifestants sont réguliers dans la capitale.
Ils ont été arrêtés par des policiers en civil alors qu’ils étaient assis dans des cafés. En moins d’une semaine, sept militants de l’association Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), une association très active dans le mouvement de protestation, ont été arrêtés, présentés à un juge et placé en détention provisoire. La justice les accuse d’incitation à attroupement et atteinte à la sécurité de l’État.
Ainsi, le fondateur du RAJ, Hakim Addad, a été arrêté vendredi dernier après les manifestations, avec trois autres militants. Devant les juges ce dimanche, il a été mis en détention provisoire pour « incitation à attroupement » et « atteinte à l'unité du territoire ». Ce n'est pas la première fois que des militants de l'association sont arrêtés : trois autres sont en prison depuis septembre. Et pour le président du RAJ, Abdelouahab Fersaoui, les poursuites visent à faire taire le mouvement.
Le siège du RAJ est surveillé par les services de sécurité, notre université d'été a été interdite, notre forum débats a été empêché à plusieurs reprises. Et à travers cet acharnement contre l'association RAJ, ils visent à affaiblir toute dynamique et toute voix discordante qui ne s'inscrit pas dans la logique du pouvoir. Ce n'est pas ces interpellations qui vont affaiblir le mouvement. Les Algériens ont décidé de prendre leur destin en main.
Il y avait eu une grande vague d’arrestations et de placements en détention provisoire au mois de juin, liés au drapeau berbère. Mais depuis la mi-septembre, au moins une quarantaine de personnes ont été arrêtées. Ce qui pousse les organisations de la société civile et quelques partis politiques à parler d’« escalade ».
Les avocats qui défendent les prévenus, eux, sont encore plus critiques. Dans une conférence de presse, ce lundi 7 octobre, ils ont estimé que la justice était instrumentalisée, que les arrestations étaient faites en-dehors du cadre de la loi. Ils dénoncent aussi la différence de traitement sur le territoire, puisque la grande majorité des arrestations a eu lieu dans la capitale.
Ils ont été arrêtés par des policiers en civil alors qu’ils étaient assis dans des cafés. En moins d’une semaine, sept militants de l’association Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), une association très active dans le mouvement de protestation, ont été arrêtés, présentés à un juge et placé en détention provisoire. La justice les accuse d’incitation à attroupement et atteinte à la sécurité de l’État.
Ainsi, le fondateur du RAJ, Hakim Addad, a été arrêté vendredi dernier après les manifestations, avec trois autres militants. Devant les juges ce dimanche, il a été mis en détention provisoire pour « incitation à attroupement » et « atteinte à l'unité du territoire ». Ce n'est pas la première fois que des militants de l'association sont arrêtés : trois autres sont en prison depuis septembre. Et pour le président du RAJ, Abdelouahab Fersaoui, les poursuites visent à faire taire le mouvement.
Le siège du RAJ est surveillé par les services de sécurité, notre université d'été a été interdite, notre forum débats a été empêché à plusieurs reprises. Et à travers cet acharnement contre l'association RAJ, ils visent à affaiblir toute dynamique et toute voix discordante qui ne s'inscrit pas dans la logique du pouvoir. Ce n'est pas ces interpellations qui vont affaiblir le mouvement. Les Algériens ont décidé de prendre leur destin en main.
Il y avait eu une grande vague d’arrestations et de placements en détention provisoire au mois de juin, liés au drapeau berbère. Mais depuis la mi-septembre, au moins une quarantaine de personnes ont été arrêtées. Ce qui pousse les organisations de la société civile et quelques partis politiques à parler d’« escalade ».
Les avocats qui défendent les prévenus, eux, sont encore plus critiques. Dans une conférence de presse, ce lundi 7 octobre, ils ont estimé que la justice était instrumentalisée, que les arrestations étaient faites en-dehors du cadre de la loi. Ils dénoncent aussi la différence de traitement sur le territoire, puisque la grande majorité des arrestations a eu lieu dans la capitale.