Le dialogue dans ce bus australien, à un moment, ressemblait à cela : « Putain, je vais te planter là, tout de suite, chienne ! » Et en écho, on pouvait entendre : « Tout le monde dans ce bus veut te tuer ! ». Et enfin une vitre a été cassée. Drôle d’ambiance, surtout quand on apprend les circonstances de l’altercation. Il s’agissait d’un groupe d’amies qui revenait d’une journée de plage à Melbourne, au sud de l’Australie ; l’une d’elle s’est alors mise à chanter en français dans l’autobus bondé, le soir du 11 novembre. Un passager particulièrement agressif l’a alors prise à partie, l’agonisant d’injures, l’exhortant à « parler anglais ou mourir » et menaçant de lui couper les seins. Mais un passager a filmé la scène et l'a diffusé sur YouTube.
« Des chansons populaires françaises joyeuses, pas grossières »
« J’ai réalisé qu’on n’aurait peut-être pas dû chanter dans les transports publics mais je trouve incroyable qu’ils aient réagi comme ça », a confié Fanny Desaintjores au journal The Age. « Nous aurions pu avoir une conversation et parler calmement au lieu de toutes ces insultes et ces menaces », a-t-elle regretté. Selon la jeune femme, ses amies et elle ont entonné « des chansons populaires françaises joyeuses, pas grossières ».
« L’hystérie de masse, une éducation déficiente ou un passé malheureux »
Dans un éditorial virulent, le Sydney Morning Herald a fustigé le comportement d’« idiots » en proie à « l’hystérie de masse, une éducation déficiente ou un passé malheureux ». Le groupe de presse Fairfax Media a de son côté déploré le silence des autres passagers. « Etre assis à côté d’un fanatique raciste et violent, c’est comme être assis à côté de la personne qui sent le plus mauvais dans le bus : vous retenez votre respiration et comptez les arrêts qu’il vous reste. »
Que les autorités leur « passent un bon savon »
Le Premier ministre de l’Etat de Victoria, dont Melbourne est la capitale, a qualifié l’agression d’« absolument honteuse » et appelé la population à dénoncer ses auteurs, afin que les autorités leur « passent un bon savon ». Le fait que l’incident se soit produit le 11 novembre, jour du Souvenir pour les pays du Commonwealth - dont l’Australie fait partie - commémorant leurs soldats morts au front, n’est, en tout cas, même pas une circonstance atténuante.
« Des chansons populaires françaises joyeuses, pas grossières »
« J’ai réalisé qu’on n’aurait peut-être pas dû chanter dans les transports publics mais je trouve incroyable qu’ils aient réagi comme ça », a confié Fanny Desaintjores au journal The Age. « Nous aurions pu avoir une conversation et parler calmement au lieu de toutes ces insultes et ces menaces », a-t-elle regretté. Selon la jeune femme, ses amies et elle ont entonné « des chansons populaires françaises joyeuses, pas grossières ».
« L’hystérie de masse, une éducation déficiente ou un passé malheureux »
Dans un éditorial virulent, le Sydney Morning Herald a fustigé le comportement d’« idiots » en proie à « l’hystérie de masse, une éducation déficiente ou un passé malheureux ». Le groupe de presse Fairfax Media a de son côté déploré le silence des autres passagers. « Etre assis à côté d’un fanatique raciste et violent, c’est comme être assis à côté de la personne qui sent le plus mauvais dans le bus : vous retenez votre respiration et comptez les arrêts qu’il vous reste. »
Que les autorités leur « passent un bon savon »
Le Premier ministre de l’Etat de Victoria, dont Melbourne est la capitale, a qualifié l’agression d’« absolument honteuse » et appelé la population à dénoncer ses auteurs, afin que les autorités leur « passent un bon savon ». Le fait que l’incident se soit produit le 11 novembre, jour du Souvenir pour les pays du Commonwealth - dont l’Australie fait partie - commémorant leurs soldats morts au front, n’est, en tout cas, même pas une circonstance atténuante.