Soixante-sept carats. Le ministère des Mines l’annonce avec un brin de fierté : c’est le plus gros diamant trouvé depuis la reprise officielle des activités minières en juin 2015. Il est en cours de certification et pourrait valoir jusqu’à 400 000 dollars !
Les diamants alimentent autant les fantasmes que les appétits internationaux en Centrafrique. Mais si pour l'or, il n’existe aucune restriction géographique à la production et à l’exportation, ce n'est pas le cas des pierres précieuses. En janvier 2003 a été lancé un processus mondial de certification du diamant qui vise à éviter que l'exploitation des mines ne finance les conflits : le Processus de Kimberley (PK). Dix ans plus tard, au moment où la crise éclate dans le pays, la RCA s'est ainsi vu interdire d’exporter légalement ses diamants bruts. Depuis, une petite partie seulement du territoire a été réintégrée au Processus de Kimberley en 2015. Seuls les diamants provenant de cinq sous-préfectures sur 72 (Boda, Nola, Gadzi, Berberati, Carnot) ont ainsi été autorisés à l’exportation.
Pour qu’une entreprise ait le droit d’exploiter les sous-sols du pays, un permis signé par le ministère des Mines est nécessaire. Ces permis ont longtemps fait l’objet de supputations en tous genres. Finalement, les autorités ont levé un coin du voile : sur le site internet du ministère des Finances, une partie des arrêtés et des décrets concernant les concessions minières récemment octroyées ont été publiés.
Les diamants alimentent autant les fantasmes que les appétits internationaux en Centrafrique. Mais si pour l'or, il n’existe aucune restriction géographique à la production et à l’exportation, ce n'est pas le cas des pierres précieuses. En janvier 2003 a été lancé un processus mondial de certification du diamant qui vise à éviter que l'exploitation des mines ne finance les conflits : le Processus de Kimberley (PK). Dix ans plus tard, au moment où la crise éclate dans le pays, la RCA s'est ainsi vu interdire d’exporter légalement ses diamants bruts. Depuis, une petite partie seulement du territoire a été réintégrée au Processus de Kimberley en 2015. Seuls les diamants provenant de cinq sous-préfectures sur 72 (Boda, Nola, Gadzi, Berberati, Carnot) ont ainsi été autorisés à l’exportation.
Pour qu’une entreprise ait le droit d’exploiter les sous-sols du pays, un permis signé par le ministère des Mines est nécessaire. Ces permis ont longtemps fait l’objet de supputations en tous genres. Finalement, les autorités ont levé un coin du voile : sur le site internet du ministère des Finances, une partie des arrêtés et des décrets concernant les concessions minières récemment octroyées ont été publiés.