Le remplacement de Henri-Marie Dondra à la primature était dans les tuyaux, mais il est arrivé plus vite que ne le pensaient les observateurs, selon Hans De Marie Heungoup, analyste à International crisis Group, interrogé par François Mazet de la rédaction Afrique.
« Il me semble que les causes sous-jacentes de cette démission-remaniement - sont plus ou moins connues, dans le sens que le Premier ministre Dondra était en difficulté relationnelle avec le président Touadéra… Et que, de plus, ce dernier devait être en permanence dans l’arbitrage entre les intérêts, par exemple, de la Russie et ceux des partenaires internationaux, pour être plus précis, les partenaires occidentaux.
Et donc il nous semblait que, tôt ou tard, ce remaniement devait survenir. Cependant, je dois reconnaître que nombre d’observateurs -et moi y compris-, avons été surpris par le timing de ce remaniement que nous escomptions probablement après la tenue du dialogue républicain. Nous ne pensions pas que cela arriverait aussi rapidement ».
« Il me semble que les causes sous-jacentes de cette démission-remaniement - sont plus ou moins connues, dans le sens que le Premier ministre Dondra était en difficulté relationnelle avec le président Touadéra… Et que, de plus, ce dernier devait être en permanence dans l’arbitrage entre les intérêts, par exemple, de la Russie et ceux des partenaires internationaux, pour être plus précis, les partenaires occidentaux.
Et donc il nous semblait que, tôt ou tard, ce remaniement devait survenir. Cependant, je dois reconnaître que nombre d’observateurs -et moi y compris-, avons été surpris par le timing de ce remaniement que nous escomptions probablement après la tenue du dialogue républicain. Nous ne pensions pas que cela arriverait aussi rapidement ».