"Je viens de remettre à son Excellence Monsieur le président de la République Faustin-Archange Touadéra ma démission et celle du gouvernement." Le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrebada a annoncé sur Twitter avoir présenté, jeudi 10 juin, sa démission ainsi que celle de son équipe.
Firmin Ngrebada occupait la fonction de Premier ministre depuis le 25 février 2019, après la signature d'un accord de paix entre les autorités et les groupes armés.
"Nous allons savoir d'ici quelques heures si le Premier ministre est reconduit par le Président", a précisé à l'AFP Albert Yaloké Mokpémé, le porte-parole de la présidence. Le chef de l'État, Faustin-Archange Touadéra, a été réélu le 27 décembre mais dans un scrutin pour lequel moins d'un électeur sur trois a eu la possibilité de se rendre aux urnes en raison d'une offensive rebelle.
Classé par l'ONU deuxième pays le moins développé du monde, la Centrafrique est en proie depuis 2013 à une guerre civile qui a cependant considérablement baissé d'intensité depuis 2018.
Depuis fin décembre, face à une rébellion visant à renverser Faustin-Archange Touadéra, l'armée du président à peine réélu a reconquis une grande partie de plus des deux tiers du territoire que contrôlaient jusqu'alors des groupes armés rebelles, mais seulement grâce à l'engagement de centaines de paramilitaires russes dépêchés par Moscou.
Firmin Ngrebada occupait la fonction de Premier ministre depuis le 25 février 2019, après la signature d'un accord de paix entre les autorités et les groupes armés.
"Nous allons savoir d'ici quelques heures si le Premier ministre est reconduit par le Président", a précisé à l'AFP Albert Yaloké Mokpémé, le porte-parole de la présidence. Le chef de l'État, Faustin-Archange Touadéra, a été réélu le 27 décembre mais dans un scrutin pour lequel moins d'un électeur sur trois a eu la possibilité de se rendre aux urnes en raison d'une offensive rebelle.
Classé par l'ONU deuxième pays le moins développé du monde, la Centrafrique est en proie depuis 2013 à une guerre civile qui a cependant considérablement baissé d'intensité depuis 2018.
Depuis fin décembre, face à une rébellion visant à renverser Faustin-Archange Touadéra, l'armée du président à peine réélu a reconquis une grande partie de plus des deux tiers du territoire que contrôlaient jusqu'alors des groupes armés rebelles, mais seulement grâce à l'engagement de centaines de paramilitaires russes dépêchés par Moscou.