En Centrafrique, le difficile désarmement des ex-membres de la Seleka
Ce samedi 28 septembre 2013, les autorités de la transition centrafricaine et la Fomac, la force d’Afrique centrale, avaient averti les officiers de la Seleka qu’ils devaient se plier aux nouvelles règles. Par exemple, ils ne doivent plus faire de patrouilles illégales et doivent limiter la taille de leur escorte. Dimanche, une colonne de véhicules de la Fomac a sillonné Bangui, aux côtés des policiers et des gendarmes centrafricains, pour faire respecter ces règles, mais cette patrouille n’a collecté que quelques armes et n'a envoyé vers le cantonnement qu’une trentaine d’éléments Seleka.
Des militaires du contingent tchadien de la Fomac en patrouille dans les rues de Bangui pour désarmer les ex-rebelles de la Seleka. L.Correau/RFI
Des patrouilles pour accélérer le désarmement des ex-Seleka à Bangui
Les habitants du quartier ont orienté la patrouille mixte police, gendarmerie, Fomac vers une maison fermée. Le colonel Christian Djouma Narkoyo, chef de corps de la gendarmerie mobile, co-dirige l’opération.