L'ancien chef d'État ivoirien devenu opposant Laurent Gbagbo a été investi à Abidjan par son parti, vendredi 10 mai, comme candidat à l'élection présidentielle prévue fin 2025, bien qu'il soit radié des listes électorales et donc pour l'heure inéligible.
"J'accepte d'être votre candidat" pour la présidentielle prévue en octobre 2025, a annoncé Laurent Gbagbo lors d'une cérémonie de sa formation, le Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI).
Dans son discours de plus d'une heure prononcé en fin de journée devant un millier de partisans réunis à l'hôtel Ivoire d'Abidjan, Laurent Gbagbo, 78 ans, s'est engagé "à faire un seul mandat (...) mais un mandat où tout sera bouclé".
L'ex-président ivoirien (2000-2011) est toutefois inéligible. Acquitté par la justice internationale de crimes contre l'humanité lors de la sanglante crise post-électorale de 2010-2011, il avait été condamné en 2018 dans son pays à 20 ans de prison pour des faits liés à cette crise.
Gracié en 2022, un an après son retour, par l'actuel président Alassane Ouattara, il n'a cependant pas été amnistié, ce qui l'empêche d'être réinscrit sur les listes électorales.
Vendredi, Laurent Gbagbo a esquissé un début de programme politique, annonçant notamment des mesures pour mettre fin à la corruption, rendre la justice plus indépendante, désendetter le pays, créer un meilleur système de santé.
"J'accepte d'être votre candidat" pour la présidentielle prévue en octobre 2025, a annoncé Laurent Gbagbo lors d'une cérémonie de sa formation, le Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI).
Dans son discours de plus d'une heure prononcé en fin de journée devant un millier de partisans réunis à l'hôtel Ivoire d'Abidjan, Laurent Gbagbo, 78 ans, s'est engagé "à faire un seul mandat (...) mais un mandat où tout sera bouclé".
L'ex-président ivoirien (2000-2011) est toutefois inéligible. Acquitté par la justice internationale de crimes contre l'humanité lors de la sanglante crise post-électorale de 2010-2011, il avait été condamné en 2018 dans son pays à 20 ans de prison pour des faits liés à cette crise.
Gracié en 2022, un an après son retour, par l'actuel président Alassane Ouattara, il n'a cependant pas été amnistié, ce qui l'empêche d'être réinscrit sur les listes électorales.
Vendredi, Laurent Gbagbo a esquissé un début de programme politique, annonçant notamment des mesures pour mettre fin à la corruption, rendre la justice plus indépendante, désendetter le pays, créer un meilleur système de santé.