Enquête auprès des familles, travail sur des listes de prisonniers : voilà les deux méthodes que les cadres du FPI affirment avoir utilisées. Au final, le parti estime qu'entre 700 et 1 000 de ses sympathisants sont détenus, et certains dans des conditions déplorables déclare le chef du FPI, Pascal Affi N'guessan. « Certains de ces prisonniers sont détenus dans des lieux tenus secrets, et sont soumis à des tortures, à des traitements inhumains et dégradants, affirme-t-il. Les conditions sanitaires sont déplorables. Il y a des morts. Et donc il y a des grosses questions de droits de l’Homme dans les prisons ivoiriennes. »
Les autorités parlent de mensonges et appellent le FPI à fournir des éléments de preuves. Bruno Kone le porte-parole du gouvernement accuse également ce parti d'attiser la violence. « Premièrement, il n’y a pas de prisonnier politique en Côte d’Ivoire. Encore moins de 700 à 1 000 prisonniers politiques. Ce sont tout simplement des histoires. Tout cela est dit sans aucun nom, sans aucune preuve, sans aucun lieu. Donc quelle crédibilité voulez-vous accorder à ce type de déclaration ? La situation aujourd’hui n’est plus à la belligérance, et il faut arrêter ce type de déclaration. »
Les cadres du FPI estiment que la détention de leurs sympathisants complique, voir bloque tout dialogue politique.
Source : Rfi.fr
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