Des millions d’Egyptiens ont été les témoins, dans la nuit de jeudi à ce vendredi 11 mai, du premier débat télévisé entre deux candidats à la présidence. Une première historique qui opposait les deux favoris : l’islamiste Abdel Mounem Abou el-Foutouh et le centriste Amr Moussa.
Le marathon a duré près de quatre heures. Au départ, Abdel Mounem Abou el-Foutouh a insisté sur sa dimension de rassembleur : « L’Egypte fait face à une crise existentielle. Elle doit être conduite par un homme d’Etat qui sait comment le monde fonctionne. Un dirigeant expérimenté qui a prouvé sa sincérité, son honnêteté et son efficacité. »
Amr Moussa a, de son côté, souligné sa stature d’homme d’Etat : « Nous ne pourrons construire notre patrie qu’en nous rassemblant autour d’une personnalité politique honnête qui unit les citoyens. Nous n’avons pas de divergences sur la construction de cette patrie malgré nos idées, nos croyances ou notre sexe. »
Mais très vite le débat a viré à la confrontation. Abou el-Foutouh insistant sur le fait que Moussa a été ministre des Affaires étrangères de Moubarak et Moussa soulignant qu’Abou el-Foutouh a été membre dirigeant des Frères musulmans. Des échanges parfois vifs mais qui n’ont jamais dérapé. Un débat qui pourrait influencer une partie des 50% d’Egyptiens qui n’ont pas encore choisi leur candidat.
En ce qui concerne la politique étrangère, les deux candidats ont promis de revoir le traité de paix signé en 1979 avec Israël, un pays qu'Abou el-Foutouh a qualifié d'ennemi et Moussa d’adversaire.
RFI
Le marathon a duré près de quatre heures. Au départ, Abdel Mounem Abou el-Foutouh a insisté sur sa dimension de rassembleur : « L’Egypte fait face à une crise existentielle. Elle doit être conduite par un homme d’Etat qui sait comment le monde fonctionne. Un dirigeant expérimenté qui a prouvé sa sincérité, son honnêteté et son efficacité. »
Amr Moussa a, de son côté, souligné sa stature d’homme d’Etat : « Nous ne pourrons construire notre patrie qu’en nous rassemblant autour d’une personnalité politique honnête qui unit les citoyens. Nous n’avons pas de divergences sur la construction de cette patrie malgré nos idées, nos croyances ou notre sexe. »
Mais très vite le débat a viré à la confrontation. Abou el-Foutouh insistant sur le fait que Moussa a été ministre des Affaires étrangères de Moubarak et Moussa soulignant qu’Abou el-Foutouh a été membre dirigeant des Frères musulmans. Des échanges parfois vifs mais qui n’ont jamais dérapé. Un débat qui pourrait influencer une partie des 50% d’Egyptiens qui n’ont pas encore choisi leur candidat.
En ce qui concerne la politique étrangère, les deux candidats ont promis de revoir le traité de paix signé en 1979 avec Israël, un pays qu'Abou el-Foutouh a qualifié d'ennemi et Moussa d’adversaire.
RFI
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