Il est 18 heures, au siège du journal The Point, dans une petite salle de rédaction, des journalistes s'empressent de rédiger leurs comptes rendus. Le tout, sous l'œil fier de Pape Saine, le codirecteur du journal. Ce journaliste a été emprisonné trois fois par le régime de Yahya Jammeh. Pour lui, le départ de Jammeh marque une nouvelle ère. « Dans le régime de Jammeh, on peut tuer un journaliste, on peut emprisonner un journaliste pour 15 ans, on peut brûler votre bureau ou bien votre maison. Donc on avait peur de faire notre travail normalement. Jammeh est parti le 21, depuis lundi, toute la presse gambienne est libre ».
Les journalistes se réjouissent à l'idée de pouvoir couvrir des événements auxquels ils n'avaient pas accès auparavant. A l'image de la première conférence de presse donnée ce week-end par le président Adama Barrow. Njie Baldé espère donc qu'il sera plus « facile » de recouper des informations et d'accéder au plus de sources possible. « En temps normal, c'était très difficile d'obtenir des informations d'un ministère ou bien d'un cabinet du gouvernement. Tout le monde avait peur du système de Yahya Jammeh. C'est pourquoi il était difficile de recouper les informations, même auprès des officiels ».
La presse gambienne espère des garanties fiables de la part du nouveau gouvernement. Notamment, la création d'un code de la presse et la suppression de l'ensemble des lois liberticides introduites sous le régime de Yahya Jammeh.
Les journalistes se réjouissent à l'idée de pouvoir couvrir des événements auxquels ils n'avaient pas accès auparavant. A l'image de la première conférence de presse donnée ce week-end par le président Adama Barrow. Njie Baldé espère donc qu'il sera plus « facile » de recouper des informations et d'accéder au plus de sources possible. « En temps normal, c'était très difficile d'obtenir des informations d'un ministère ou bien d'un cabinet du gouvernement. Tout le monde avait peur du système de Yahya Jammeh. C'est pourquoi il était difficile de recouper les informations, même auprès des officiels ».
La presse gambienne espère des garanties fiables de la part du nouveau gouvernement. Notamment, la création d'un code de la presse et la suppression de l'ensemble des lois liberticides introduites sous le régime de Yahya Jammeh.