Mamadou Oury Barry était en détention provisoire depuis le 5 août 2020. Le principal parti d’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) estime que ce jeune est décédé « par manque de soins à la maison centrale de Conakry ». Le ministère de la Justice affirme dans un communiqué que Mamadou Oury Barry a disparu suite à une « mort naturelle » survenue aux urgences de l’hôpital Ignace Deen. En moins de six mois, c'est la troisième personne incarcérée qui meurt dans des circonstances difficiles à établir puisque les proches des défunts refusent une autopsie.
« Je pense qu’il y a un sentiment de lassitude qui commence à s’emparer des parents. Il y a un sentiment d’impuissance, mais il y a aussi une sorte de défiance des familles vis-à-vis de tout ce qui concerne l’État actuellement, que ce soit les services qui procèdent à ces autopsies, que ce soit la justice. Les familles ont l’impression que c’est peine perdue. Donc, finalement, les préoccupations de ces familles, c’est d’obtenir la dépouille de leur proche afin de l’enterrer dans la dignité. L’impact, c’est qu’en fin de compte, on ne saura jamais de quoi meurent ces personnes-là et la même situation va continuer. Et finalement, les établissements pénitentiaires vont devenir une sorte de mouroir sans que cela n’émeuve personne », a soutenu Me Mohamed Traoré, ancien bâtonnier de la Guinée.
« Je pense qu’il y a un sentiment de lassitude qui commence à s’emparer des parents. Il y a un sentiment d’impuissance, mais il y a aussi une sorte de défiance des familles vis-à-vis de tout ce qui concerne l’État actuellement, que ce soit les services qui procèdent à ces autopsies, que ce soit la justice. Les familles ont l’impression que c’est peine perdue. Donc, finalement, les préoccupations de ces familles, c’est d’obtenir la dépouille de leur proche afin de l’enterrer dans la dignité. L’impact, c’est qu’en fin de compte, on ne saura jamais de quoi meurent ces personnes-là et la même situation va continuer. Et finalement, les établissements pénitentiaires vont devenir une sorte de mouroir sans que cela n’émeuve personne », a soutenu Me Mohamed Traoré, ancien bâtonnier de la Guinée.
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