Désigné candidat par son parti, le président Alpha Condé, au pouvoir depuis 2010, n’a pas encore indiqué s’il allait ou non se représenter.
Le président guinéen, Alpha Condé, a annoncé à la télévision nationale, mardi 11 août, que l’élection présidentielle, très attendue, aurait lieu le 18 octobre. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confirmé cette date dans un communiqué et a demandé aux partis politiques de soumettre les noms de leurs candidats d’ici à jeudi.
Selon la Constitution, une présidence se limite à deux mandats et le chef de l’Etat a été élu en 2010 et 2015. Agé de 82 ans, il a fait passer en mars une réforme constitutionnelle qui était, selon l’opposition, un subterfuge pour lui permettre de se présenter une troisième fois à la présidentielle. Des analystes estiment que cette réforme pourrait remettre à zéro les compteurs et lui permettre de se présenter une troisième fois.
Son parti politique, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), l’a désigné comme candidat à l’élection présidentielle la semaine dernière, mais il n’a pas encore indiqué s’il allait ou non se présenter. Il a dit à des représentants de son parti que le RPG devait d’abord s’engager à aider les femmes, les jeunes et les pauvres avant qu’il n’accepte de se présenter à l’élection.
L’éventualité d’une nouvelle candidature d’Alpha Condé a déjà suscité des manifestations de masse, depuis octobre dernier, qui ont fait des dizaines de morts. Les personnalités de l’opposition étaient aux avant-postes du mouvement de protestation contre le référendum constitutionnel de mars et ont tenté d’organiser un boycott. Le scrutin s’est toutefois tenu, malgré les protestations, et la nouvelle Constitution a été approuvée par 91,59 % des votants, avec un taux de participation de 61 %, selon les résultats officiels.
Alpha Condé, ancienne figure de l’opposition, a été emprisonné sous les régimes précédents. Une forme d’espoir avait accompagné son accession à la tête du pays, en 2010, lorsqu’il est devenu le premier dirigeant de Guinée élu démocratiquement. Les critiques estiment que sa présidence a pris un tournant autoritaire.
Le président guinéen, Alpha Condé, a annoncé à la télévision nationale, mardi 11 août, que l’élection présidentielle, très attendue, aurait lieu le 18 octobre. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confirmé cette date dans un communiqué et a demandé aux partis politiques de soumettre les noms de leurs candidats d’ici à jeudi.
Selon la Constitution, une présidence se limite à deux mandats et le chef de l’Etat a été élu en 2010 et 2015. Agé de 82 ans, il a fait passer en mars une réforme constitutionnelle qui était, selon l’opposition, un subterfuge pour lui permettre de se présenter une troisième fois à la présidentielle. Des analystes estiment que cette réforme pourrait remettre à zéro les compteurs et lui permettre de se présenter une troisième fois.
Son parti politique, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), l’a désigné comme candidat à l’élection présidentielle la semaine dernière, mais il n’a pas encore indiqué s’il allait ou non se présenter. Il a dit à des représentants de son parti que le RPG devait d’abord s’engager à aider les femmes, les jeunes et les pauvres avant qu’il n’accepte de se présenter à l’élection.
L’éventualité d’une nouvelle candidature d’Alpha Condé a déjà suscité des manifestations de masse, depuis octobre dernier, qui ont fait des dizaines de morts. Les personnalités de l’opposition étaient aux avant-postes du mouvement de protestation contre le référendum constitutionnel de mars et ont tenté d’organiser un boycott. Le scrutin s’est toutefois tenu, malgré les protestations, et la nouvelle Constitution a été approuvée par 91,59 % des votants, avec un taux de participation de 61 %, selon les résultats officiels.
Alpha Condé, ancienne figure de l’opposition, a été emprisonné sous les régimes précédents. Une forme d’espoir avait accompagné son accession à la tête du pays, en 2010, lorsqu’il est devenu le premier dirigeant de Guinée élu démocratiquement. Les critiques estiment que sa présidence a pris un tournant autoritaire.
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