Militants des droits de l’homme, artistes ou encore universitaires… Les tunisiens ayant signé l’appel au calme sont nombreux. Parmi eux figure Bochra Belhaj Hamida, avocate et ancienne députée, pour qui cette énième crise entre les deux grands frères algérien et marocain lui laisse un goût amer. Elle s’est donc joint à l’appel lancé par des membres de la société civile et intellectuels du Maghreb.
Pour elle, c’est l’impression d’un grand gâchis, celui de voir s’éloigner encore plus le projet d’union du Maghreb, en plan depuis les indépendances. « Franchement, on devrait être un seul peuple, peut-être avec plusieurs gouvernements mais nous sommes un peuple qui portons pratiquement la même culture, la même langue, les mêmes aspirations. Malheureusement, on voit au contraire chaque jour, plus de divisions, de dissensions, de divergences », déplore-t-elle.
Elle attend aujourd’hui de son pays qu’il active son réseau diplomatique. La Tunisie pourrait, comme dans le dossier libyen, servir d’intermédiaire dans ce choc des titans : « L’idéal, vraiment pour moi, serait que la diplomatie tunisienne puisse réunir autour d’une table les marocains et les algériens et qu’elle puisse vraiment relancer plus que jamais l’idée de l’unité de nos pays. C’est vraiment une belle opportunité pour la Tunisie mais surtout pour tout le Maghreb ».
Pour jouer ce rôle, encore faut-il que la Tunisie mette de l’ordre dans ses affaires intérieures. À ce jour, le pays attend toujours la désignation d’un chef du gouvernement par le président de la République.
Pour elle, c’est l’impression d’un grand gâchis, celui de voir s’éloigner encore plus le projet d’union du Maghreb, en plan depuis les indépendances. « Franchement, on devrait être un seul peuple, peut-être avec plusieurs gouvernements mais nous sommes un peuple qui portons pratiquement la même culture, la même langue, les mêmes aspirations. Malheureusement, on voit au contraire chaque jour, plus de divisions, de dissensions, de divergences », déplore-t-elle.
Elle attend aujourd’hui de son pays qu’il active son réseau diplomatique. La Tunisie pourrait, comme dans le dossier libyen, servir d’intermédiaire dans ce choc des titans : « L’idéal, vraiment pour moi, serait que la diplomatie tunisienne puisse réunir autour d’une table les marocains et les algériens et qu’elle puisse vraiment relancer plus que jamais l’idée de l’unité de nos pays. C’est vraiment une belle opportunité pour la Tunisie mais surtout pour tout le Maghreb ».
Pour jouer ce rôle, encore faut-il que la Tunisie mette de l’ordre dans ses affaires intérieures. À ce jour, le pays attend toujours la désignation d’un chef du gouvernement par le président de la République.
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