La conclusion du rapport publié lundi 18 décembre par l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) est sans appel. La Tunisie ne peut plus être considérée comme une destination sûre pour les personnes migrantes. En cause : le déni d’accès à la justice pour les migrants subsahariens et l’impunité de leurs agresseurs face aux nombreuses violations qu’ils ont subies cette année.
Via une cartographie et des compilations de témoignages et de données, l’organisation a documenté deux phases – juillet-août et septembre-octobre – d’une violence institutionnelle et systématique envers les migrants.
Le rapport dresse une typologie des violations, la plus connue étant le déplacement arbitraire et forcé vers des zones frontalières cet été. Mais il répertorie aussi les violences psychologiques et physiques, la maltraitance policière, l’impossibilité d’aller porter plainte et le déni des droits humains dans un contexte de montée du racisme et de la xénophobie.
Pressions de l'UE
L’étude dénonce directement la responsabilité des autorités étatiques tunisiennes face aux violences commises sur le territoire mais aussi aux frontières.
Le contexte international y est pour beaucoup puisque l’étude note aussi que le pays fait face aux pressions constantes de l’Europe pour réduire la migration irrégulière en Méditerranée. Des refoulements aux frontières et une politique sécuritaire qui n’empêchent pas les flux migratoires dans le pays. Plus d’une centaine de migrants arrivent en Tunisie chaque jour via les frontières terrestres.
Via une cartographie et des compilations de témoignages et de données, l’organisation a documenté deux phases – juillet-août et septembre-octobre – d’une violence institutionnelle et systématique envers les migrants.
Le rapport dresse une typologie des violations, la plus connue étant le déplacement arbitraire et forcé vers des zones frontalières cet été. Mais il répertorie aussi les violences psychologiques et physiques, la maltraitance policière, l’impossibilité d’aller porter plainte et le déni des droits humains dans un contexte de montée du racisme et de la xénophobie.
Pressions de l'UE
L’étude dénonce directement la responsabilité des autorités étatiques tunisiennes face aux violences commises sur le territoire mais aussi aux frontières.
Le contexte international y est pour beaucoup puisque l’étude note aussi que le pays fait face aux pressions constantes de l’Europe pour réduire la migration irrégulière en Méditerranée. Des refoulements aux frontières et une politique sécuritaire qui n’empêchent pas les flux migratoires dans le pays. Plus d’une centaine de migrants arrivent en Tunisie chaque jour via les frontières terrestres.
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