La tension reste très vive, dimanche 27 avril, entre l'Inde et le Pakistan, dont les soldats ont échangé des coups de feu pour la troisième nuit consécutive depuis un attentat meurtrier au Cachemire, malgré les efforts de médiation diplomatiques. Ces tirs d'armes légères « non provoqués » venus du Pakistan ont visé des positions indiennes dans les secteurs de Tutmari Gali et Rampur, a rapporté l'armée indienne. « Nos troupes ont riposté avec les armes légères appropriées », a détaillé la même source, sans faire état de victimes. L'armée indienne a fait état d'incidents similaires à la frontière lors des deux nuits précédentes.
Relations au plus bas
Les relations entre New Delhi et Islamabad sont retombées au plus bas depuis l'attaque, mardi 22 avril, d'un groupe armé qui a causé la mort de 26 civils dans la ville de Pahalgam, dans la partie sous administration indienne du territoire contesté. Sans attendre de revendication, l'Inde a imputé au Pakistan la responsabilité de cette attaque, la plus meurtrière visant des civils commise dans la région à majorité musulmane depuis 2000.
Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication. Son Premier ministre Shehbaz Sharif a encore jugé samedi « infondées » les accusations indiennes, et réclamé une « enquête neutre » sur les événements. Les deux puissances nucléaires sont engagées depuis dans une guerre des sanctions qui inclut la suspension des visas pour les ressortissants de leur voisin, priés de quitter leur sol avant la fin du mois.
Poudrière
Dans ce climat de poudrière, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à la « retenue maximale » ; les deux pays se sont déjà livrés trois guerres depuis leur partition meurtrière en 1947. De nombreux experts craignent une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux pays sont chauffées à blanc. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait mené un raid aérien sur le sol du Pakistan, qui avait riposté.
L'Arabie saoudite a indiqué qu'elle menait des « démarches pour éviter une escalade » entre les deux pays. Et l'Iran, rival historique de l'Arabie saoudite et qui a mené début 2024 une série de tirs au Pakistan, a également proposé sa médiation. Le Cachemire a été partagé entre l'Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Mais les deux rivaux continuent depuis à réclamer la souveraineté de l'ensemble du territoire himalayen.
Relations au plus bas
Les relations entre New Delhi et Islamabad sont retombées au plus bas depuis l'attaque, mardi 22 avril, d'un groupe armé qui a causé la mort de 26 civils dans la ville de Pahalgam, dans la partie sous administration indienne du territoire contesté. Sans attendre de revendication, l'Inde a imputé au Pakistan la responsabilité de cette attaque, la plus meurtrière visant des civils commise dans la région à majorité musulmane depuis 2000.
Le Pakistan a aussitôt démenti toute implication. Son Premier ministre Shehbaz Sharif a encore jugé samedi « infondées » les accusations indiennes, et réclamé une « enquête neutre » sur les événements. Les deux puissances nucléaires sont engagées depuis dans une guerre des sanctions qui inclut la suspension des visas pour les ressortissants de leur voisin, priés de quitter leur sol avant la fin du mois.
Poudrière
Dans ce climat de poudrière, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à la « retenue maximale » ; les deux pays se sont déjà livrés trois guerres depuis leur partition meurtrière en 1947. De nombreux experts craignent une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux pays sont chauffées à blanc. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait mené un raid aérien sur le sol du Pakistan, qui avait riposté.
L'Arabie saoudite a indiqué qu'elle menait des « démarches pour éviter une escalade » entre les deux pays. Et l'Iran, rival historique de l'Arabie saoudite et qui a mené début 2024 une série de tirs au Pakistan, a également proposé sa médiation. Le Cachemire a été partagé entre l'Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Mais les deux rivaux continuent depuis à réclamer la souveraineté de l'ensemble du territoire himalayen.
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