La gratitude, comme le lait, tourne à l'aigre, si le vase qui la contient n'est pas scrupuleusement propre. Remy de Gourmont
Je n’ai nullement la prétention de parler au nom des casamançais, j’écris personnellement ces mots au Président de la République du Sénégal Son excellence Monsieur Macky SALL, en tant que citoyen Sénégalais touché par cet acte de grandeur et de courage envers la Casamance. Monsieur le Président, à la différence de ceux qui minimisent votre séjour, l’énergie que vous déployez pour la paix, votre choix et l’investissement que vous envisagez pour la Casamance, je me défends de faire dans la fine bouche face à cette marque de considération que vous avez bien voulu accorder à la région de la Casamance. Oui c’est votre devoir en tant que Président de la République de travailler pour le Sénégal puisque vous avez été élu pour ; me diront d’aucuns ; force est de reconnaître que le fait de choisir et d’assumer vos choix, reste et demeure votre droit le plus absolu que personne ne peut vous contester.
Vous avez choisi la Casamance alors que rien ne vous y oblige, pour relever deux défis majeurs difficiles et complexes contre vents et marrées à savoir la paix, le désenclavement pour propulser le développement du SENEGAL. Pour cela, Monsieur le Président de la République, personnellement, je vous suis reconnaissant, je vous dis MERCI dix mille fois et je vous encourage pour une réussite durable et que cette initiative puisse se répandre à toutes les autres régions du SENEGAL.
Votre visite de trois jours en terre casamançaise un première, était entachée de quelques remous surtout du côté des étudiants de l’université, il ne faudrait pas que cela vous décourage au point de l’analyser comme de l’ingratitude. NON; de la même manière que nous savons être reconnaissant, dire merci ; nous savons dire ce que nous ressentons au plus profond de notre cœur en fonction des cadres qui s’offrent à nous pour nous exprimer. A mon avis c’est la preuve par cent (100) que le dossier de la Casamance doit être piloté par vous et vous seul pour qu’il réussisse. La preuve par cent que même dans votre entourage et comme cela, l’a été avec les autres Présidents qu’il y a des ennemis de la paix en Casamance. Déléguer ce dossier à d’autres, sera donner raison à ceux-là qui croix et qui prient pour votre échec; que ce n’est que de la politique pour capter l’électorat casamançais. Je crois savoir que vous avez pris conscience depuis longtemps qu’on n’achète pas la Casamance encore moins les casamançais. Méfiez-vous de ces sangsues qui accourent de partout pour se déclarer des connaisseurs de la Casamance afin d’offrir leurs services sous le couvert d’une soit disante expertise pour la paix.
De la même manière qu’ils ont grillé la machine avec les autres Présidents, ils n’hésiteront pas à faire pires avec vous car votre détermination dérange, fait peur et menace des intérêts. Méfiez-vous de certains ONG qui capitalisent toutes les ressources destinées aux populations pour leur propre budget de fonctionnement. A mon avis vous devriez agir directement sur les populations à travers leurs organisations structurées sur place et non celles qui se proclament avoir été déléguées. Les associations de ressortissants ne devraient être que des structures relais qui vous permettront d’identifier les véritables interlocuteurs sur place pour faire parvenir les ressources auprès de ces populations. Aucune association de ressortissant ne devrait capter de ressources au nom de populations restées sur place. Monsieur le président pour réussir, il faudra écarter tous ces courtiers à col blanc et courtisans qui ne vivent que de cette manne financière de la crise casamançaise ; que je qualifie de gain du sang. L’histoire nous a toujours montré que ce gain du sang a fait beaucoup de victimes et de dégâts collatéraux ; ne réitérez pas ces mêmes erreurs. Vous avez amorcé un tournant important, décisif dans la résolution de la crise, restez éveillé aussi longtemps que possible pour que cette paix devienne définitivement une réalité.
Le cri de cœur de tous les casamançais c’est ce trajet qui mène dans la zone sud qui est déconcertant, traumatisant et décourageant. Aller dans la zone sud est jusqu’au moment où j’écris ces lignes ; un voyage vers l’enfer car le principal sentier indigne d’un SENEGAL du 21ème siècle qui y mène, deviendra bientôt impraticable dès lors que l’hivernage s’installera. Les usagers seront obligés de passer par Tambacounda et payer le double voir le triple du tarif actuel. Les usagers sont escroqués et pris en otage par les transporteurs qui les traitent comme du bétail. C’est écœurant ce que les usagers vivent avec ces transporteurs qui tantôt augmentent le tarif sans avertir, obligent les usagers à traverser le fleuve Gambie avec les bagages à la main et sur la tête. Les usagers restent au minimum 3 heures de temps et parfois même passent la nuit dans des conditions inhumaines à attendre une hypothétique chance pour traverser ce fleuve qui sépare la zone sud du reste du SENEGAL. Le cri de cœur des casamançais c’est que le coup du transport vers la zone sud qui est trop cher, que ce soit pour le bateau, la route et euh…... l’avion. Monsieur le président saviez-vous que la seule activité économique qui marche dans les capitales de la zone du sud c’est les motos taxis « JAKARTA » (je ne sais même pas si c’est bien écrit) avec leurs lots de désastres en accident sans assurance. Les blessés de ce type de transport en commun sont laissés à eux-mêmes et traînent des blessures et traumatismes toute leur vie et parfois les mènent à la mort précipitée faute de soins.
Réussir votre mission de faire de la Casamance un véritable pôle régional de développement c’est permettre aux citoyens de voyager dans des conditions acceptables, réduire la durée du trajet, permettre et mettre en place les conditions adéquates de productions et d’échanges culturels et économiques fructueux entre la zone sud et les autres régions du Sénégal. Je me rappelle encore des propos que mon feu tonton WAGANE FAYE (qu’il repose en paix et que la terre de Touba lui soit légère); qui disait que la culture restera le principal vecteur de la paix car elle étale ses ramifications au-delà des limites régionales et fictives que nous nous sommes fixés et tracés.
J’ai espoir que cette nouvelle dynamique pour la résolution définitive de cette épineuse question de la Casamance trouvera enfin un écho favorable tant au niveau du MFDC tous confondus, de la population Sénégalaise et de toute personne qui puisse apporter sa pierre à l’édification durable de cette PAIX tant attendue. Je terminerais par cette note d’encouragement le jour du deuxième anniversaire de votre élection à la magistrature suprême. Les espoirs sont forts, les attentes nombreuses; pourvues que vos actions puissent jeter les bases acceptées par tous d’un SÉNÉGAL DÉVELOPPÉ. Nous le devons aux générations futures.
Je n’ai nullement la prétention de parler au nom des casamançais, j’écris personnellement ces mots au Président de la République du Sénégal Son excellence Monsieur Macky SALL, en tant que citoyen Sénégalais touché par cet acte de grandeur et de courage envers la Casamance. Monsieur le Président, à la différence de ceux qui minimisent votre séjour, l’énergie que vous déployez pour la paix, votre choix et l’investissement que vous envisagez pour la Casamance, je me défends de faire dans la fine bouche face à cette marque de considération que vous avez bien voulu accorder à la région de la Casamance. Oui c’est votre devoir en tant que Président de la République de travailler pour le Sénégal puisque vous avez été élu pour ; me diront d’aucuns ; force est de reconnaître que le fait de choisir et d’assumer vos choix, reste et demeure votre droit le plus absolu que personne ne peut vous contester.
Vous avez choisi la Casamance alors que rien ne vous y oblige, pour relever deux défis majeurs difficiles et complexes contre vents et marrées à savoir la paix, le désenclavement pour propulser le développement du SENEGAL. Pour cela, Monsieur le Président de la République, personnellement, je vous suis reconnaissant, je vous dis MERCI dix mille fois et je vous encourage pour une réussite durable et que cette initiative puisse se répandre à toutes les autres régions du SENEGAL.
Votre visite de trois jours en terre casamançaise un première, était entachée de quelques remous surtout du côté des étudiants de l’université, il ne faudrait pas que cela vous décourage au point de l’analyser comme de l’ingratitude. NON; de la même manière que nous savons être reconnaissant, dire merci ; nous savons dire ce que nous ressentons au plus profond de notre cœur en fonction des cadres qui s’offrent à nous pour nous exprimer. A mon avis c’est la preuve par cent (100) que le dossier de la Casamance doit être piloté par vous et vous seul pour qu’il réussisse. La preuve par cent que même dans votre entourage et comme cela, l’a été avec les autres Présidents qu’il y a des ennemis de la paix en Casamance. Déléguer ce dossier à d’autres, sera donner raison à ceux-là qui croix et qui prient pour votre échec; que ce n’est que de la politique pour capter l’électorat casamançais. Je crois savoir que vous avez pris conscience depuis longtemps qu’on n’achète pas la Casamance encore moins les casamançais. Méfiez-vous de ces sangsues qui accourent de partout pour se déclarer des connaisseurs de la Casamance afin d’offrir leurs services sous le couvert d’une soit disante expertise pour la paix.
De la même manière qu’ils ont grillé la machine avec les autres Présidents, ils n’hésiteront pas à faire pires avec vous car votre détermination dérange, fait peur et menace des intérêts. Méfiez-vous de certains ONG qui capitalisent toutes les ressources destinées aux populations pour leur propre budget de fonctionnement. A mon avis vous devriez agir directement sur les populations à travers leurs organisations structurées sur place et non celles qui se proclament avoir été déléguées. Les associations de ressortissants ne devraient être que des structures relais qui vous permettront d’identifier les véritables interlocuteurs sur place pour faire parvenir les ressources auprès de ces populations. Aucune association de ressortissant ne devrait capter de ressources au nom de populations restées sur place. Monsieur le président pour réussir, il faudra écarter tous ces courtiers à col blanc et courtisans qui ne vivent que de cette manne financière de la crise casamançaise ; que je qualifie de gain du sang. L’histoire nous a toujours montré que ce gain du sang a fait beaucoup de victimes et de dégâts collatéraux ; ne réitérez pas ces mêmes erreurs. Vous avez amorcé un tournant important, décisif dans la résolution de la crise, restez éveillé aussi longtemps que possible pour que cette paix devienne définitivement une réalité.
Le cri de cœur de tous les casamançais c’est ce trajet qui mène dans la zone sud qui est déconcertant, traumatisant et décourageant. Aller dans la zone sud est jusqu’au moment où j’écris ces lignes ; un voyage vers l’enfer car le principal sentier indigne d’un SENEGAL du 21ème siècle qui y mène, deviendra bientôt impraticable dès lors que l’hivernage s’installera. Les usagers seront obligés de passer par Tambacounda et payer le double voir le triple du tarif actuel. Les usagers sont escroqués et pris en otage par les transporteurs qui les traitent comme du bétail. C’est écœurant ce que les usagers vivent avec ces transporteurs qui tantôt augmentent le tarif sans avertir, obligent les usagers à traverser le fleuve Gambie avec les bagages à la main et sur la tête. Les usagers restent au minimum 3 heures de temps et parfois même passent la nuit dans des conditions inhumaines à attendre une hypothétique chance pour traverser ce fleuve qui sépare la zone sud du reste du SENEGAL. Le cri de cœur des casamançais c’est que le coup du transport vers la zone sud qui est trop cher, que ce soit pour le bateau, la route et euh…... l’avion. Monsieur le président saviez-vous que la seule activité économique qui marche dans les capitales de la zone du sud c’est les motos taxis « JAKARTA » (je ne sais même pas si c’est bien écrit) avec leurs lots de désastres en accident sans assurance. Les blessés de ce type de transport en commun sont laissés à eux-mêmes et traînent des blessures et traumatismes toute leur vie et parfois les mènent à la mort précipitée faute de soins.
Réussir votre mission de faire de la Casamance un véritable pôle régional de développement c’est permettre aux citoyens de voyager dans des conditions acceptables, réduire la durée du trajet, permettre et mettre en place les conditions adéquates de productions et d’échanges culturels et économiques fructueux entre la zone sud et les autres régions du Sénégal. Je me rappelle encore des propos que mon feu tonton WAGANE FAYE (qu’il repose en paix et que la terre de Touba lui soit légère); qui disait que la culture restera le principal vecteur de la paix car elle étale ses ramifications au-delà des limites régionales et fictives que nous nous sommes fixés et tracés.
J’ai espoir que cette nouvelle dynamique pour la résolution définitive de cette épineuse question de la Casamance trouvera enfin un écho favorable tant au niveau du MFDC tous confondus, de la population Sénégalaise et de toute personne qui puisse apporter sa pierre à l’édification durable de cette PAIX tant attendue. Je terminerais par cette note d’encouragement le jour du deuxième anniversaire de votre élection à la magistrature suprême. Les espoirs sont forts, les attentes nombreuses; pourvues que vos actions puissent jeter les bases acceptées par tous d’un SÉNÉGAL DÉVELOPPÉ. Nous le devons aux générations futures.
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