Me Wade n’a pas appliqué le plan arrêté à partir du 4 juillet pour débarquer Samuel Sarr, en pleine crise du carburant, durant la Coupe du Monde en Afrique du Sud ; l’idée première était en effet de lui faire simplement changer de poste, tout en le conservant dans le gouvernement. L’intransigeance de Karim de le faire quitter à partir de Chicago afin de se rapprocher davantage des monarchies du Golfe avait irrité le père : le fils biologique ne saisit pas encore la profondeur des relations entre les deux et les montages qui ont permis de réaliser certaines opérations.
Chicago a bouleversé les données et Me Wade a dû notifier à Karim la réalité et la puissance des liens d’ordre financier qui le retiennent à l’ex-ministre de l’Énergie : il l’a donc ramené à lui qui donnera son grain de sel sur tous les dossiers traités en conseil des ministres et qui engagent l’État au niveau financier. Autant dire que le vizir à la place du vizir Karim Meïssa Wade qui a une vue sur le pétrole devra encore ronger son frein, le temps de régler son compte à Samuel, comme il l'a fait de Gadio, de Idrtssa Seck, de Macky Sall et de tous ceux qui sembleront être un élément dirimant à son rêve de conquête du pouvoir.
Si son immense ministère lui demande au fur et à mesure une quantité impressionnante de kérosène, lui qui carbure au super, il est servi depuis lundi quand il a pris la place de Samuel Sarr, privant du même coup son père du bénéfice politique d'une défenestration qui aurait pu lui valoir quelque crédit social, à une période de morosité ambiante qui a irrité les populations sénégalaises au plus haut point avec les pénuries de tous ordres auxquelles le régime les a soumises.
Wade gagne quand même au change de vouloir présenter Karim comme le seul capable de sortir le Sénégal des difficultés, sans tenir compte des casseroles que traîne le fils avec ses différentes gestions calamiteuses. Il n'empêche : le petit sorcier blanc va essayer d'aider les petits nègres à sortir du tunnel et à voir le jour et la clarté en jouant au prestidigitateur ! la crise structurelle de l'énergie au Sénégal est dévoreuse d'hommes.
Cette tentative n'est en effet pas garantie par le succès au bout de la ligne : les différents investissements consentis pour la Sénélec depuis 2000 (environ 800 milliards Cfa) sont sans commune mesure avec ce qui se fait ailleurs et qui produit de meilleurs résultats. "Le seul secteur de l’énergie en Afrique nécessiterait, selon les estimations, 29 milliards de dollars par an, en dépenses de capital, au cours des dix prochaines années. Mobiliser l’investissement privé est indispensable, tel est l’avis des Africains des finances, des institutions financières internationales et autres réunis le 13 mai 2009 à Dakar dans le cadre des assemblées annuelles de la Banque africaine de Développement (BaD)", relevait récemment le quotidien " Le Soleil".
Chicago a bouleversé les données et Me Wade a dû notifier à Karim la réalité et la puissance des liens d’ordre financier qui le retiennent à l’ex-ministre de l’Énergie : il l’a donc ramené à lui qui donnera son grain de sel sur tous les dossiers traités en conseil des ministres et qui engagent l’État au niveau financier. Autant dire que le vizir à la place du vizir Karim Meïssa Wade qui a une vue sur le pétrole devra encore ronger son frein, le temps de régler son compte à Samuel, comme il l'a fait de Gadio, de Idrtssa Seck, de Macky Sall et de tous ceux qui sembleront être un élément dirimant à son rêve de conquête du pouvoir.
Si son immense ministère lui demande au fur et à mesure une quantité impressionnante de kérosène, lui qui carbure au super, il est servi depuis lundi quand il a pris la place de Samuel Sarr, privant du même coup son père du bénéfice politique d'une défenestration qui aurait pu lui valoir quelque crédit social, à une période de morosité ambiante qui a irrité les populations sénégalaises au plus haut point avec les pénuries de tous ordres auxquelles le régime les a soumises.
Wade gagne quand même au change de vouloir présenter Karim comme le seul capable de sortir le Sénégal des difficultés, sans tenir compte des casseroles que traîne le fils avec ses différentes gestions calamiteuses. Il n'empêche : le petit sorcier blanc va essayer d'aider les petits nègres à sortir du tunnel et à voir le jour et la clarté en jouant au prestidigitateur ! la crise structurelle de l'énergie au Sénégal est dévoreuse d'hommes.
Cette tentative n'est en effet pas garantie par le succès au bout de la ligne : les différents investissements consentis pour la Sénélec depuis 2000 (environ 800 milliards Cfa) sont sans commune mesure avec ce qui se fait ailleurs et qui produit de meilleurs résultats. "Le seul secteur de l’énergie en Afrique nécessiterait, selon les estimations, 29 milliards de dollars par an, en dépenses de capital, au cours des dix prochaines années. Mobiliser l’investissement privé est indispensable, tel est l’avis des Africains des finances, des institutions financières internationales et autres réunis le 13 mai 2009 à Dakar dans le cadre des assemblées annuelles de la Banque africaine de Développement (BaD)", relevait récemment le quotidien " Le Soleil".
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