Pourquoi nous le rappeler ? Pourquoi compter toutes ces années que dure l’impunité qui entoure ces sinistres marteaux de Talla Sylla ?
Catherine, il est vrai que la répétition est pédagogique, que le rappel peut permettre à certains de s’arrêter un moment pour dire : plus jamais ça ! Mais pourquoi en parler encore puisque dame justice de notre très cher Sénégal, terre bien prisée par d’innombrables organisations de droits de l’Homme, a choisi délibérément la voie lâche consistant à fermer la voix de la vérité sur cette affaire criminelle d’un autre âge par le biais d’un classement sans suite du dossier le concernant ?
Catherine, il existe, dans la vie des nations, des moments pleins d’enseignements que l’histoire politique et républicaine marque toujours en lettres majuscules ; cette tentative d’assassinat avorté, par la grâce de Dieu, en fait partie. L’esprit citoyen ne saurait l’oublier. Une décision de justice injustifiée ni pourra rien. Talla a certes, depuis quelques années, chaussé les souliers du mépris pour leur dire que face aux agressions subies par son peuple dans tous les domaines de sa vie au quotidien, sa propre agression devient secondaire. Il en a le droit. Par contre, le citoyen que nous sommes ne peut accepter que l’on fasse passer à pertes et profits de telles pratiques odieuses. Jusqu’à ce jour, d’autres crimes infâmes souffrent de la même impunité.
En onze années de règne, personne ne peut compter combien d’assassinats sont restés non élucider. Un pays ne peut pas fonctionner de la sorte. C’est inadmissible d’autant que nous avons l’une des meilleures polices du monde et une gendarmerie dont le professionnalisme ne souffre d’aucun doute. La lumière doit être faite sur toutes ces affaires criminelles afin de barrer la route à tous ceux qui comptent sur l’impunité pour poursuivre leur sale besogne dans notre pays.
2012 approche. Bientôt, le peuple sera appelé, de nouveau, à accomplir son devoir citoyen et républicain : choisir son nouveau Président. Dans le bilan de ce régime en place figurent en bonne place tous ces dossiers criminels restés sans suite. Allons-nous reconduire des gens qui laissent s’amonceler de telles pratiques assassines dans notre pays sans satisfaire le droit du peuple à la bonne information judiciaire ? Lorsque des dirigeants acceptent que de tels dossiers criminels soient classés sans suite dans un pays qui se dit pays de droits, il y a de quoi avoir peur.
Ce énième anniversaire des marteaux célèbres et cyniques de Talla Sylla doit être un moment d’introspection pour notre peuple. Un système qui s’accommode d’un tel fait est capable lui-même d’agresser son peuple et surtout sa chartes fondamentale : la Constitution. D’ailleurs, il le faisait quand bon lui semble avec la complicité et la duplicité de son parlement fantoche. Mais, heureusement, depuis le 23 juin 2011, une nouvelle dynamique impose sa suprématie : Touche pas à ma constitution. Cette dynamique citoyenne a le devoir de faire respecter la constitution qui empêche à Wade d’être candidat en 2012.
Il revient au peuple de saisir l’occasion de cet anniversaire des célèbres et cyniques marteaux de Talla Sylla pour mieux se rendre compte du fait que ses dirigeants s’en foutent de la vie de ses fils car ce qui est arrivé à Talla peut arriver à n’importe qui demain. Un peuple ne peut pas vivre privé de son droit d’être éclairer sur les auteurs de crimes odieux perpétrés contre ses propres enfants.
C’est pourquoi, nous lançons un avertissement aux votants de 2012 ; aujourd’hui, beaucoup d’hommes et de femmes, en toute normalité, ont annoncé leur candidature pour l’élection de 2012. Nous y trouvons du tout. Malheureusement ! Un grand bizarre, malheureusement ! Soyons très regardant sur notre choix afin de ne plus vivre la déception que nous a infligée Wade. Aujourd’hui, chacun se dit être le bon candidat, le meilleur messie pour sortir notre pays du gouffre dans lequel il se trouve. Méfions-nous des beaux parleurs. Faisons très attention à ceux qui comptent sur leurs appâts, le paraître argenté, l’exubérance trompeuse et insolente, pour faire de nous autres électeurs les poissons au bout de leurs hameçons et filets politiciens.
Réfléchissons froidement sur le passé de chacun de ces candidats, posons les questions idoines et informons notre entourage sur ce que nous savons d’eux afin d’amoindrir les risques d’être de nouveau trompés par de vulgaires marchants d’illusions.
Jamais l’orgueilleux individualiste prétentieux fourbe qui se retranche dans ses envolés lyriques, dans son talent rhétorique n’apporte quoi que ce soit de conséquent à son peuple parce qu’étant lui-même inconséquent, inconscient et insouciant face aux souffrances de l’autre. Tout ce qui l’intéresse, celui là, c’est comment duper son monde pour servir son égo. Nous en avons souffert avec l’actuel régime, ça suffit.
Catherine, il ne suffit pas de dire ce qui ne va pas, il nous faut agir pour changer la donne. C’est pourquoi, nous demandons à des instances comme le M23, des mouvements comme Y en marre et les autres, dans l’avenir, de ne plus accepter que de tels crimes se produisent dans notre pays ; de refuser que l’impunité puisse continuer à prospérer au Sénégal.
Talla, par la grâce de Dieu, la haine de tes bourreaux n’a pas réussi à venir à bout de ta détermination à œuvrer pour libérer ton peuple des ferres de ce régime odieux. Frappé et incompris, tu refuses toujours de courber l’échine, de plier devant la terreur et les prébendes. Tu refuses de te résigner, de te laisser abattre par tant de schémas hypocrites étalés sur la place politique. Toujours égal à toi-même, ton unique interlocuteur est le combat, le farouche combat, au prix de ta vie, pour sauver ton peuple de la tyrannie de ses prédateurs, qu’ils soient à l’intérieur ou en dehors du pouvoir. Nous souhaitons un plein succès à ton combat Talla, un combat que tu partages avec tant d’autres leaders d’opinion, avec tant d’autres leaders politiques dont la sincérité, pour ce que nous en savons, est au dessus des contingences de tout ordre.
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (Poésie)
Editions Le Manuscrit Paris mars 2008
Horreur au palais NEI/CEDA Abidjan Novembre 2010
E-mail :ndickedieye@yahoo.fr
Catherine, il est vrai que la répétition est pédagogique, que le rappel peut permettre à certains de s’arrêter un moment pour dire : plus jamais ça ! Mais pourquoi en parler encore puisque dame justice de notre très cher Sénégal, terre bien prisée par d’innombrables organisations de droits de l’Homme, a choisi délibérément la voie lâche consistant à fermer la voix de la vérité sur cette affaire criminelle d’un autre âge par le biais d’un classement sans suite du dossier le concernant ?
Catherine, il existe, dans la vie des nations, des moments pleins d’enseignements que l’histoire politique et républicaine marque toujours en lettres majuscules ; cette tentative d’assassinat avorté, par la grâce de Dieu, en fait partie. L’esprit citoyen ne saurait l’oublier. Une décision de justice injustifiée ni pourra rien. Talla a certes, depuis quelques années, chaussé les souliers du mépris pour leur dire que face aux agressions subies par son peuple dans tous les domaines de sa vie au quotidien, sa propre agression devient secondaire. Il en a le droit. Par contre, le citoyen que nous sommes ne peut accepter que l’on fasse passer à pertes et profits de telles pratiques odieuses. Jusqu’à ce jour, d’autres crimes infâmes souffrent de la même impunité.
En onze années de règne, personne ne peut compter combien d’assassinats sont restés non élucider. Un pays ne peut pas fonctionner de la sorte. C’est inadmissible d’autant que nous avons l’une des meilleures polices du monde et une gendarmerie dont le professionnalisme ne souffre d’aucun doute. La lumière doit être faite sur toutes ces affaires criminelles afin de barrer la route à tous ceux qui comptent sur l’impunité pour poursuivre leur sale besogne dans notre pays.
2012 approche. Bientôt, le peuple sera appelé, de nouveau, à accomplir son devoir citoyen et républicain : choisir son nouveau Président. Dans le bilan de ce régime en place figurent en bonne place tous ces dossiers criminels restés sans suite. Allons-nous reconduire des gens qui laissent s’amonceler de telles pratiques assassines dans notre pays sans satisfaire le droit du peuple à la bonne information judiciaire ? Lorsque des dirigeants acceptent que de tels dossiers criminels soient classés sans suite dans un pays qui se dit pays de droits, il y a de quoi avoir peur.
Ce énième anniversaire des marteaux célèbres et cyniques de Talla Sylla doit être un moment d’introspection pour notre peuple. Un système qui s’accommode d’un tel fait est capable lui-même d’agresser son peuple et surtout sa chartes fondamentale : la Constitution. D’ailleurs, il le faisait quand bon lui semble avec la complicité et la duplicité de son parlement fantoche. Mais, heureusement, depuis le 23 juin 2011, une nouvelle dynamique impose sa suprématie : Touche pas à ma constitution. Cette dynamique citoyenne a le devoir de faire respecter la constitution qui empêche à Wade d’être candidat en 2012.
Il revient au peuple de saisir l’occasion de cet anniversaire des célèbres et cyniques marteaux de Talla Sylla pour mieux se rendre compte du fait que ses dirigeants s’en foutent de la vie de ses fils car ce qui est arrivé à Talla peut arriver à n’importe qui demain. Un peuple ne peut pas vivre privé de son droit d’être éclairer sur les auteurs de crimes odieux perpétrés contre ses propres enfants.
C’est pourquoi, nous lançons un avertissement aux votants de 2012 ; aujourd’hui, beaucoup d’hommes et de femmes, en toute normalité, ont annoncé leur candidature pour l’élection de 2012. Nous y trouvons du tout. Malheureusement ! Un grand bizarre, malheureusement ! Soyons très regardant sur notre choix afin de ne plus vivre la déception que nous a infligée Wade. Aujourd’hui, chacun se dit être le bon candidat, le meilleur messie pour sortir notre pays du gouffre dans lequel il se trouve. Méfions-nous des beaux parleurs. Faisons très attention à ceux qui comptent sur leurs appâts, le paraître argenté, l’exubérance trompeuse et insolente, pour faire de nous autres électeurs les poissons au bout de leurs hameçons et filets politiciens.
Réfléchissons froidement sur le passé de chacun de ces candidats, posons les questions idoines et informons notre entourage sur ce que nous savons d’eux afin d’amoindrir les risques d’être de nouveau trompés par de vulgaires marchants d’illusions.
Jamais l’orgueilleux individualiste prétentieux fourbe qui se retranche dans ses envolés lyriques, dans son talent rhétorique n’apporte quoi que ce soit de conséquent à son peuple parce qu’étant lui-même inconséquent, inconscient et insouciant face aux souffrances de l’autre. Tout ce qui l’intéresse, celui là, c’est comment duper son monde pour servir son égo. Nous en avons souffert avec l’actuel régime, ça suffit.
Catherine, il ne suffit pas de dire ce qui ne va pas, il nous faut agir pour changer la donne. C’est pourquoi, nous demandons à des instances comme le M23, des mouvements comme Y en marre et les autres, dans l’avenir, de ne plus accepter que de tels crimes se produisent dans notre pays ; de refuser que l’impunité puisse continuer à prospérer au Sénégal.
Talla, par la grâce de Dieu, la haine de tes bourreaux n’a pas réussi à venir à bout de ta détermination à œuvrer pour libérer ton peuple des ferres de ce régime odieux. Frappé et incompris, tu refuses toujours de courber l’échine, de plier devant la terreur et les prébendes. Tu refuses de te résigner, de te laisser abattre par tant de schémas hypocrites étalés sur la place politique. Toujours égal à toi-même, ton unique interlocuteur est le combat, le farouche combat, au prix de ta vie, pour sauver ton peuple de la tyrannie de ses prédateurs, qu’ils soient à l’intérieur ou en dehors du pouvoir. Nous souhaitons un plein succès à ton combat Talla, un combat que tu partages avec tant d’autres leaders d’opinion, avec tant d’autres leaders politiques dont la sincérité, pour ce que nous en savons, est au dessus des contingences de tout ordre.
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (Poésie)
Editions Le Manuscrit Paris mars 2008
Horreur au palais NEI/CEDA Abidjan Novembre 2010
E-mail :ndickedieye@yahoo.fr
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