Richard Wayne Landers Jr. avait disparu depuis 1994, dans l'Indiana. Sa mère, Lisa Harter, a retrouvé sa trace 19 ans plus tard: il vit dans le Minnesota sous le nom de Michael Jeff Landers. Il est marié et va être papa.
Il n'avait que cinq ans lorsque ses grands-parents l'avaient enlevé. A l'époque, la mère vivait un divorce difficile et une bataille était engagée avec les grands-parents paternels pour la garde de l'enfant, a raconté jeudi l'avocat de Lisa Harter au journal local Star Tribune. Le père, lui, était pour ainsi dire absent. Après une période difficile et un passage dans un centre pour sans-abri, la mère avait finalement retrouvé un toit, un emploi et un mari, et était censé récupérer son enfant… Mais les grands-parents avaient fui, avec lui.
Des mandats d'arrêts contre les grands-parents
Les autorités estimaient alors que la vie du garçon était en danger. Elles avaient lancé des mandats d'arrêts contre les ravisseurs. Mais Richard et ses grands-parents demeurant introuvables pendant des années, le dossier avait été classé sans suite en 2008.
Pourtant, la mère n'a jamais abandonné. En septembre dernier, les enquêteurs ont rouvert le dossier quand son époux et elle ont demandé une nouvelle fois aux enquêteurs de traquer le numéro de sécurité social de l'enfant. Il s'est avéré qu'un homme habitant Long Prairie, dans le Minnesota, avait le même: il venait même de s'en servir pour obtenir son permis de conduire. La date de naissance correspondait, la photo, à peu près. La police des deux Etats, appuyée par le FBI, a donc cresué cette piste sérieuse.
La mère, «plus heureuse femme du monde»
En apprenant la nouvelle jeudi, la mère Lisa Harter «criait et sautait dans tous les sens», a déclaré son mari, Richard Harter: «Elle est la femme la plus heureuse du monde». Les autorités ne savent pas ce que les grands-parents, qui vivent à quelques dizaines de kilomètres du jeune homme - sous un faux-nom également - lui ont dit pendant tout ce temps. Ils ont en tout cas avoué leur identité aux enquêteurs. «Apparemment, il n'a subi aucun abus, que ce soit physique ou mental», a déclaré le porte-parole de la police, Sergent Ron Galaviz. La police a refusé de dire si les grands-parents allaient être poursuivis en justice.
«J'ai vu des photos de lui. Il a vraiment l'air d'un adulte maintenant. La dernière fois que je l'ai vu, c'était un petit garçon. Il a tellement changé», raconte sa mère Star Tribune, ajoutant qu'elle est un peu nerveuse mais qu'elle veut à tout prix lui parler. Quand il avait cinq ans, Richard avait dit vouloir vivre avec ses grands-parents et selon le Daily Mail, le jeune homme a avoué à la police qu'il connaissait son vrai nom. Aujourd'hui, sa mère attend de savoir s'il acceptera de la rencontrer.
Il n'avait que cinq ans lorsque ses grands-parents l'avaient enlevé. A l'époque, la mère vivait un divorce difficile et une bataille était engagée avec les grands-parents paternels pour la garde de l'enfant, a raconté jeudi l'avocat de Lisa Harter au journal local Star Tribune. Le père, lui, était pour ainsi dire absent. Après une période difficile et un passage dans un centre pour sans-abri, la mère avait finalement retrouvé un toit, un emploi et un mari, et était censé récupérer son enfant… Mais les grands-parents avaient fui, avec lui.
Des mandats d'arrêts contre les grands-parents
Les autorités estimaient alors que la vie du garçon était en danger. Elles avaient lancé des mandats d'arrêts contre les ravisseurs. Mais Richard et ses grands-parents demeurant introuvables pendant des années, le dossier avait été classé sans suite en 2008.
Pourtant, la mère n'a jamais abandonné. En septembre dernier, les enquêteurs ont rouvert le dossier quand son époux et elle ont demandé une nouvelle fois aux enquêteurs de traquer le numéro de sécurité social de l'enfant. Il s'est avéré qu'un homme habitant Long Prairie, dans le Minnesota, avait le même: il venait même de s'en servir pour obtenir son permis de conduire. La date de naissance correspondait, la photo, à peu près. La police des deux Etats, appuyée par le FBI, a donc cresué cette piste sérieuse.
La mère, «plus heureuse femme du monde»
En apprenant la nouvelle jeudi, la mère Lisa Harter «criait et sautait dans tous les sens», a déclaré son mari, Richard Harter: «Elle est la femme la plus heureuse du monde». Les autorités ne savent pas ce que les grands-parents, qui vivent à quelques dizaines de kilomètres du jeune homme - sous un faux-nom également - lui ont dit pendant tout ce temps. Ils ont en tout cas avoué leur identité aux enquêteurs. «Apparemment, il n'a subi aucun abus, que ce soit physique ou mental», a déclaré le porte-parole de la police, Sergent Ron Galaviz. La police a refusé de dire si les grands-parents allaient être poursuivis en justice.
«J'ai vu des photos de lui. Il a vraiment l'air d'un adulte maintenant. La dernière fois que je l'ai vu, c'était un petit garçon. Il a tellement changé», raconte sa mère Star Tribune, ajoutant qu'elle est un peu nerveuse mais qu'elle veut à tout prix lui parler. Quand il avait cinq ans, Richard avait dit vouloir vivre avec ses grands-parents et selon le Daily Mail, le jeune homme a avoué à la police qu'il connaissait son vrai nom. Aujourd'hui, sa mère attend de savoir s'il acceptera de la rencontrer.