Mon capitaine courageux ! Bourreau de la quiétude et seigneur de la torture, empereur du pillage et grand architecte d’ossuaires, vous n’y parviendrez pas. Mon capitaine, roi des déserteurs et de l’éparpillement, demain il fera jour. Merci, aux noms des journalistes, animateurs, caricaturistes et autres acteurs de la presse ; merci pour la matière que vous nous apportez chaque jour. Oui, merci, pour l’inspiration que vous nous injectez à chaque homicide, à chaque enlèvement, à chaque torture, à chaque pillage que vous orchestrez. Sachez que, si le dictateur Moussa Traoré a eu la chance d’être jugé au Mali et de bénéficier ensuite d’une grâce, d’autres après lui n’ont pas eu cette chance pour avoir été traqués et embastillés par la Cour pénale internationale que plusieurs organisations ont justement décidé de saisir pour le cas du Mali afin que lumière soit faite sur tous les tristes et sanglants événements qui se succèdent ces derniers temps.
Merci.
La Rédaction du Prétore